La couleur blanche, choisie pour apporter du calme, apporte une neutralité à la volumétrie relativement importante de l'ouvrage, dont une partie descend sous le parvis. "La partie émergée de cet iceberg se résume à un cube platonicien qui garde son intégrité jusque dans sa toiture terrasse", annoncent les concepteurs. Cette zone est traitée comme une cinquième façade et les équipements techniques (sorties de ventilation) sont masqués au moyen d'une maille métallique. Quant au revêtement, il a été voulu le plus lisse possible : panneaux d'aluminium laqué, garde-corps en verre, sol de pierre grise… Les ouvertures, verticales, rappellent à la fois les touches d'un clavier de piano et les notes d'une partition. Les vides créés - patios, cour latérale, toiture de l'espace scénique - apportent de la lumière naturelle au cœur de l'édifice, à tous les niveaux. "Ils expriment et décomposent l'unité du prisme en unités fonctionnelles depuis le plan de toiture jusqu'au traitement de la façade", fait valoir le cabinet d'architectes. Le projet dispose ainsi d'un éclairement naturel dans la totalité des locaux, y compris les circulations verticales.
à lire aussi
- Le conservatoire de musique d'Antibes Juan-Les-Pins sera écologique
- Conservatoire de Versailles : une extension moderne entre dans la danse
- Le château du Président Tyndo à Thouars transformé en un conservatoire de musiques
- Une greffe en Corian, point d'orgue de la rénovation d'un conservatoire de musique