Pour son implantation sur le campus de Saclay, l'Institut Mines-Télécom a sélectionné le groupement Grafton Architects-Grontmij Sechaud Bossuyt pour concevoir ses nouveaux locaux devant, à terme, accueillir 2.500 étudiants et chercheurs en sciences et technologies de l'information et de la communication.

Suite à un appel d'offres qui a reçu plus de 120 candidatures, l'Institut des Mines a finalement retenu le groupement Grafton Architectes, Vigneu & Zilio, Chapman BDSP, Alayrac, Grontmij Sechaud Bossuyt, pour participer au projet de son implantation au sein du campus Paris-Saclay (Essonne). D'ici à septembre 2017, tout un ensemble de locaux de 45.100 m² SHON devraient donc jaillir de terre sur une emprise foncière de 2,9 hectares, afin d'accueillir des bâtiments d'enseignement supérieur et de recherches pour Télécom ParisTech et Télécom SudParis, ainsi que la direction générale de l'établissement, un restaurant mutualisé d'une capacité de 1.000 couverts et des parkings. En tout, plus de 2.200 étudiants et 300 enseignants-chercheurs devraient s'y croiser quotidiennement.

 

Un projet dense et ouvert sur l'extérieur
Saclay campus Mines
Saclay campus Mines © Grafton Architects
Le projet de Grafton Architects (Dublin) "se veut à la fois dense et ouvert sur l'extérieur, en accordant une place importante à la lumière et aux jardins", précise un communiqué. Les concepts de Grafton Architects se caractériseraient notamment "par la force et la finesse de leurs architectures, très attachées à la géographie des lieux". Ce cabinet irlandais a déjà participé à de nombreux projets de constructions universitaires notamment à Milan (Universita Luigi Bocconi), à Toulouse (Université Capitole), à Limerick (Ecole médicale et résidences) ou encore à Lima (Université d'ingénierie et de technologie).

 

Le bureau d'ingénierie Grontmij Sechaud Bossuyt interviendra durant la phase d'études préliminaire, qui se déroulera entre cet automne et le mois de janvier 2015. Il assurera des missions de maîtrise d'œuvre des lots techniques (voiries et réseaux divers, structure, électricité courants forts et faibles, chauffage, ventilation-climatisation et désenfumage, plomberie et fluides spéciaux, équipements de laboratoires, installation photovoltaïque), ainsi que la coordination des systèmes de sécurité incendie, la synthèse, le suivi technique des travaux et la modélisation numérique en 3D. A ces fins, une maquette numérique du futur bâtiment sera recréée et facilitera les échanges entre les différents acteurs du projet (maîtrise d'ouvrage, architectes, ingénierie, entreprises de construction). Le coût total des travaux est estimé à 85 M€.

 

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