Les noyaux qui relient l'"hyper-roof" à l'"hyper-ground" permettent de desservir tous les espaces d'enseignement situés sur les deux niveaux du volume principal : salles de classe, laboratoires d'enseignement et laboratoires de recherche. Au-dessus, le toit créé une promenade panoramique, un immense balcon surplombant la ville à 50 mètres au-dessus du niveau de la rue. L'accès au niveau de toiture offre un "véritable parc profitable à tous", aménagé en différents secteurs ayant chacun un programme et une atmosphère spécifique : espaces de jardins, de terrasses, placettes, espaces sportifs, etc. Traitée avec la même attention que les façades verticales du projet, la grande toiture joue également un rôle actif dans le fonctionnement du campus. "Très largement végétalisée", elle "contribue à l'isolation du bâtiment et à la récupération des eaux pluviales". L'installation de capteurs photovoltaïques permet également de fournir de l'énergie à l'ensemble du bâtiment.
A Shenzhen, Dominique Perrault dessine un campus "détaché du sol"
Basile Delacorne, le 08/06/2021 à 16:09