Pour Antoine Decout, du SER, l'hydrolien disposerait d'un à deux ans d'avance sur l'éolien flottant. "Sabella a déjà raccordé une première machine au réseau, et plusieurs projets de fermes pilotes sont lancés dont ceux de DCNS-EDF et d'Engie-Alstom au raz Blanchard. Les appels d'offres commerciaux pourraient être lancés en 2018, pour une entrée en service des fermes hydroliennes vers 2025", résume-t-il.

 

Selon le spécialiste, le potentiel atteignable en 2030, pour les trois principales énergies marines évoquées, offshore posé, offshore flottant et hydrolien, s'établirait à 15 GW pour les turbines à fondations lourdes, 6 GW pour les machines flottantes et 3 GW pour celles immergées.

 

Du côté du SEM-REV, Bertrand Alessandrini révèle que le deuxième projet qui sera testé in situ concerne l'énergie houlomotrice. C'est la société Geps Techno qui expérimentera son concept Ihes, financé au titre des Investissements d'avenir. "Les essais sont prévus à la fin de 207, ou au début de 2018", nous confie-t-il. Du côté du projet Searev, où Centrale Nantes est impliquée, c'est le calme plat. Un souci pour un projet houlomoteur. "Il est en sommeil depuis 5-6 ans, car il n'est pas du tout financé. Centrale Nantes est partenaire et possède des brevets, mais nous n'avons pas de partenaire industriel. C'est donc bloqué", déplore-t-il. "Au SEM-REV, nous avons d'autres projets plus confidentiels, mais nous allons demander l'autorisation pour pouvoir implanter des éoliennes offshore fixes, que nous n'avons pas encore. Le but est de pouvoir tester ces machines d'ici peut-être 2 ans", conclut le directeur du développement de l'école.

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