Depuis sa fondation par Antoinette de Bourbon (épouse de Claude de Lorraine, premier duc de Guise) et jusqu'en 1792, le couvent est un prieuré de bénédictines appelé Notre-Dame de la Pitié. Un incendie ravage le monastère en 1756, ne laissant presque plus rien des bâtiments de la Renaissance. À la place se bâtit une construction architecturale sobre, "austère mais élégante" selon les mots d'Anthony Koenig. Entre 1790 et 1792, les sœurs bénédictines quittent les lieux. L'abbatiale et le cloître sont vendus et partiellement détruits. La commune de Joinville rachète le terrain et sont enfermés des prisonniers. Des produits agricoles sont même stockés à une époque. Au fil des ans s'acte une dégradation patrimoniale. Une congrégation de sœurs annonciades célestes acquiert le monastère en 1840 et s'y établit. De grands travaux sont lancés pour que la communauté emménage les lieux en partie dégradés. L'abbatiale est détruite, la chapelle aménagée, les cellules rénovées et un oratoire et une infirmerie sont construits. Deux parties différentes, le rez-de-chaussée et l'étage, se distinguent depuis le jardin par l'utilisation de pierres de taille pour le premier et de moellons pour le second. Les religieuses quittent les lieux dans les années 1970. Les propriétaires actuels possèdent deux plans du couvent, un relevé d'État et un plan projeté.

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