La Banque européenne d'investissement a décidé d'octroyer de nouvelles aides, et notamment une qui vise à réduire les factures de chauffage des habitations privées en France, soit de quelque 40.000 logements au total. Il s'agit du deuxième projet français soutenu par le Plan Juncker.

Une bonne nouvelle immédiatement relayée sur Twitter par Emmanuel Macron, ministre de l'Economie. La Banque européenne d'investissement (BEI) a en effet annoncé qu'elle co-financera des investissements en faveur de l'efficacité énergétique en France. Le projet, d'un coût total de 800 M€, bénéficiera de prêts de la BEI à hauteur de 400 M€, et permettra à quelque 40.000 logements de l'Hexagone de réduire leur facture de chauffage. "Ce financement permettra de générer 800 millions d'euros de travaux et de créer 6 000 emplois", ont affirmé ce jeudi les ministères du Logement et de l'Ecologie.

 

Il s'agit du deuxième projet français soutenu par le Plan Juncker de 315 Md€, après celui des contrats de financement pour stimuler l'activité de prêt en faveur des PME innovantes.

315 Md€ sur trois ans

La BEI a également prévu le financement de trois autres projets énergétiques relatifs au développement d'EnR dans le Nord et l'Ouest de l'Europe, à la réduction de la consommation d'énergie dans l'industrie en Finlande, et l'amélioration du réseau de distribution de gaz en Espagne.

 

Le plan d'investissement pour l'Europe vise à alimenter la relance des investissements dans les projets stratégiques en Europe et ainsi faire que l'argent profite à l'économie réelle. Pour le moment, il est soutenu par le FEIS (Fonds européen pour les investissements stratégiques) qui constitue la pièce maîtresse du plan d'investissement promis par le président de la Commission, Jean-Claude Juncker, pour relancer la croissance et l'emploi en Europe. Il devrait être opérationnel "d'ici septembre", indique la Commission. Ce Fonds est doté d'une enveloppe initiale de 21 Md€ : 16 Md€ provenant du budget de l'UE, et 5 Md€ supplémentaires, des ressources propres de la BEI. Le FEIS pourra ainsi débloquer au moins 315 milliards d'EUR d'investissements supplémentaires au cours des trois prochaines années.

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