"Le projet de ce binôme d'architectes diplômées à l'ENSA-Lyon en 2012 part du constat qu'une frange de plus en plus importante des urbains présente un mode de vie basé sur l'instabilité, notamment du fait de la crise économique et des mutations des modes de vivre et de travailler. Le décalage croissant entre l'évolution de l'emploi et des modes de vie, d'une part, et l'offre de logement d'autre part, est identifié comme un enjeu à résoudre. Les candidates se proposent de développer une typologie innovante de logement collectif qui intègre l'instabilité comme mode de vie. À partir d'exemples européens et notamment viennois, mais aussi en capitalisant leur expérience du concours Europan 2014 (projet mentionné sur le site de Paris), leur projet consiste à produire un prototype d'habitat destiné aux populations instables et mobiles en territoire métropolitain. Leur projet se démarque des exemples d'architecture communautaires, presque toujours fondés sur une volonté d'ancrage.
Les deux candidates, formant une équipe soudée par une réelle connivence intellectuelle, s'emparent ainsi d'un sujet "dont il faut que l'on parle" en France en jouant sur les deux thèmes du mal-logement et du chômage. Articulant une réflexion sur l'instabilité, la précarité, les modes de financements et les typologies urbaines, elles se confrontent donc à un vaste sujet et se proposent de le traiter de façon intelligente et complète".
Les deux candidates, formant une équipe soudée par une réelle connivence intellectuelle, s'emparent ainsi d'un sujet "dont il faut que l'on parle" en France en jouant sur les deux thèmes du mal-logement et du chômage. Articulant une réflexion sur l'instabilité, la précarité, les modes de financements et les typologies urbaines, elles se confrontent donc à un vaste sujet et se proposent de le traiter de façon intelligente et complète".