Batiactu : Allez-vous renforcer votre point fort, en tant que négoce, le particulier ?
Y. M.-D. : Bien entendu ! Qui retrouve-t-on dans les salles d'exposition si ce n'est le particulier ? Même s'ils ne sont pas les acheteurs finaux, ils restent les prescripteurs des produits que l'on vend.
Y. M.-D. : Bien entendu ! Qui retrouve-t-on dans les salles d'exposition si ce n'est le particulier ? Même s'ils ne sont pas les acheteurs finaux, ils restent les prescripteurs des produits que l'on vend.
Batiactu : Concernant les produits « bois », vous venez d'éditer le catalogue Eco-Construction. On peut dire que vous surfez sur la vague environnementale…
Y. M.-D. : Ce catalogue n'est pas un coup d'essai ! L'éco-construction est un axe d'avenir, et l'on n'a pas le droit de nous retrouver en marge de ce marché. A moyen terme, malgré une crise dont la durée n'est pas déterminée, c'est un marché porteur qu'il ne faut pas louper. Avec tout le dispositif lié au Grenelle, les nouvelles réglementations, etc., on se doit de répondre présent ! Pour rappel, ce n'est pas un catalogue de vente, mais plutôt destiné à sensibiliser le client en matière d'éco-construction, avec une partie informative et des conseils par thématique de produit.
Batiactu : Est-ce via Gedibois que vous abordez désormais l'aspect développement durable ? Quel peut être l'impact du Grenelle sur le marché du négoce ?
Y. M.-D. : Non, nous avons pris le train en marche il y a un certain temps… D'ailleurs, le catalogue Eco-Construction est une émanation de Gedimat. Nous n'avons fait que ressortir les produits « bois » et « verts », type éolienne par exemple, pour constituer l'offre Gedibois. En ce qui concerne les retombées du Grenelle sur notre activité - dont l'éco-PTZ est un des éléments - c'est difficile à estimer. Ce qu'il faut retenir, c'est que l'essentiel du marché de la rénovation passera par le négoce. Encore une fois, on se doit d'être présent.
Batiactu : On en arrive aux projets à venir pour Gedibois…
Y. M.-D. : Ce n'est pas le tout d'avoir une offre, des fournisseurs référencés, des solutions à apporter au client ou d'avoir un catalogue : il faut que dans les points de vente des gens formés. Car bien souvent, le client est aujourd'hui bien plus averti grâce à Internet. Nous avons donc un programme de formation de nos salariés, avec pour objectif, dans chaque magasin, une personne dédiée aux questions liées à l'éco-construction.
Même si c'est encore marginal dans l'activité, et que les produits « verts » sont encore sur un marché émergent, on se doit d'être dans les wagons de tête et ne pas louper le train !
Batiactu : Quelles sont les tendances dans le développement de Gedex, en termes de nombre d'adhérents des réseaux, d'activités nouvelles, de produits nouveaux ?
Y. M.-D. : Le développement du groupement s'est essentiellement fait sur la croissance de nouveaux adhérents. Or, force est de constater qu'il n'y a plus beaucoup d'indépendants encore sur le marché à l'heure actuelle. Donc le marché de demain ne sera pas basé sur des nouveaux adhérents, mais sur des créations, des rachats de points de vente, avec encore quelques adhésions toutefois. En revanche, selon nos analyses du marché, sur le secteur du bois/panneaux, il existe encore un grand nombre de négociants qui ne font partie d'aucun réseau. Pour Gedex, c'est donc une source de développement supplémentaire. Un des axes de développement du groupement reste aujourd'hui tourné vers Gedibois, avec un objectif de 40 à 50 points de vente d'ici à deux ans (contre 12 à ce jour, ndlr).
