Le spécialiste de l'échafaudage Layher vient de dévoiler sur son stand de Batimat un nouveau concept d'échafaudage, via sa nouvelle gamme LightWeight. Découverte de cette innovation et décryptage du marché de l'échafaudage avec Eric Limasset, président de Layher France.
Conçue dans un acier dont la performance de résistance à la traction permet de réduire l'épaisseur des parois de 3,2 à 2,8 mm, la nouvelle gamme LightWeight (LW) proposée par Layher, spécialiste de l'échafaudage, entend bouleverser le monde de l'échafaudage professionnel.
"Avec ce nouveau produit, nous avons franchement dix ans d'avance, nous confie Eric Limasset, président de Layher France. Montage, sécurité et réduction de pénibilité des utilisateurs, les artisans seront ravis."
Ce nouveau lancement de produit chez Layher - "qui s'adresse chaque année à 1.500 artisans actifs" - est né de la volonté de l'entreprise, en partenariat avec la Capeb, de coller aux besoins des artisans en matière d'organisation et de sécurité, poursuit le président de la société familiale, créée en 1945.
Réduire la pénibilité
"Ainsi, cette nouvelle gamme est légère et facile à monter avec un allègement des pièces allant jusqu'à 22% avec la même capacité de charge pour un chargement et un déchargement accéléré et des coûts de transport réduits", ajoute Eric Limasset. En outre, sa facilité de manutention aide à diminuer les trouble musculo-squelettiques (TMS) qui touchent les monteurs. Autre avantage, elle offre une ergonomie de circulation facilitée par la hauteur libre de passage dans les échafaudages augmentée de 10 cm avec les nouveaux supports-planchers LW, plus compacts et plus résistants.
Un marché en plein envol
Côté chiffres, le président de Layher a rappelé que l'export (15 % du marché), l'artisanat (entre 5 et 10%) et la distribution (non communiqué), représentent les trois pistes de développement de la société française, active cette année sur 1.500 chantiers. "Pour l'export, nous comptons surtout nous développer en Afrique du Nord (Maroc) et Afrique de l'Ouest, explique Eric Limasset. Pour ce qui concerne les DOM-TOM, nous continuons notre progression à l'image d'un dernier marché décroché ces mois-ci en Nouvelle-Calédonie."
Par ailleurs, Layher s'accroche dans le segment de l'artisanat. "Dans ce contexte particulièrement difficile, où la concurrence est très agressive, nous comptons être plus présents auprès des artisans. Ces derniers vivent des temps difficiles, certains d'entre eux n'ont même plus un crédit de 5.000 euros pour acheter leur matériel nécessaire au chantier."
Vers la rénovation du Château-de-Vincennes
Côté références chantiers, Layher se félicite d'avoir pu entreprendre des travaux spécifiques en 2013 à l'image, par exemple, de la rénovation du premier étage de la Tour Eiffel. Et Eric Limasset de nous confier en exclusivité : "Pour 2014, l'année commencera bien en Ile-de-France, nous venons de décrocher ces jours-ci l'appel d'offre pour la réhabilitation du Château de Vincennes, rythmée sur quatre ans." La société familiale sait prendre de la hauteur...
S.C.
