L'Atelier international du Grand Paris (AIGP) : L'Atelier international du Grand Paris (AIGP) créé en 2010 réunit 14 équipes d'architectes retenues pour établir un diagnostic prospectif, urbanistique et paysager, sur le Grand Paris à l'horizon d'une trentaine d'années. Installé au Palais de Tokyo, l'AIGP poursuit ses missions initiales de débats, de recherches et de propositions. Interview de son président, Pierre Mansat.
Batiactu : En vue d'établir un diagnostic prospectif, urbanistique et paysager, sur le Grand Paris à l'horizon d'une trentaine d'années, quelle est votre nouvelle feuille de route à l'AIGP ?
Pierre Mansat : Avec ma réélection au poste de président et la nomination, le mois dernier, de Mireille Ferri comme directrice générale, notre gouvernance est rétablie. Après l'AIGP 1 qui a correspondu à la fin de la consultation internationale sur le Grand Paris de l'agglomération parisienne, l'AIGP 2 a été marqué par les deux études "Habiter le Grand Paris" et "Systèmes métropolitains", et désormais l'AIGP 3 à laquelle je préside entre dans une nouvelle dynamique. Nous nous sommes fixé deux repères très importants : l'élaboration du projet métropolitain d'ici à la fin du premier semestre 2015 et la grande conférence mondiale "Paris Climat 2015" qui se tiendra du 30 novembre au 15 décembre au Bourget. L'avenir de l'AIGP se joue dans cet agenda-là. Il dépend de la qualité de nos travaux et de notre capacité à peser dans le débat public.
Pierre Mansat : Avec ma réélection au poste de président et la nomination, le mois dernier, de Mireille Ferri comme directrice générale, notre gouvernance est rétablie. Après l'AIGP 1 qui a correspondu à la fin de la consultation internationale sur le Grand Paris de l'agglomération parisienne, l'AIGP 2 a été marqué par les deux études "Habiter le Grand Paris" et "Systèmes métropolitains", et désormais l'AIGP 3 à laquelle je préside entre dans une nouvelle dynamique. Nous nous sommes fixé deux repères très importants : l'élaboration du projet métropolitain d'ici à la fin du premier semestre 2015 et la grande conférence mondiale "Paris Climat 2015" qui se tiendra du 30 novembre au 15 décembre au Bourget. L'avenir de l'AIGP se joue dans cet agenda-là. Il dépend de la qualité de nos travaux et de notre capacité à peser dans le débat public.
Batiactu : Que comptez-vous faire et comment l'AIGP compte-t-il peser dans le débat public ?
Pierre Mansat : Nous devons en compagnie des 14 architectes retenus passer au récit métropolitain, faire émerger quelques grandes idées pour permettre aux habitants de s'approprier le projet de métropole. Certaines équipes, en effet, proposent de produire des 'scénarios actifs', énoncés à partir de situations territoriales réelles et permettant des démonstrations à valeur métropolitaine, ou veulent confronter leurs pensées avec les territoires. Sur le Grand Paris, clairement, on ne part pas de rien. Il y a énormément de projets actuellement : bureaux, grands projets, équipements, logements sociaux. C'est pourquoi l'AIGP doit stimuler le Grand Paris.
Batiactu : Enfin, vous évoquez le projet métropolitain alors qu'au préalable, le diagnostic du territoire métropolitain, comme le prévoit la loi Maptam n'est pas acté. Qu'en est-il ?
Pierre Mansat : Le prédiagnostic doit être élaboré pour le 15 décembre. De son côté, l'Atelier parisien d'urbanisme (Apur) et l'Institut d'aménagement et d'urbanisme (IAU) de la région d'Ile-de-France ont publié l'Abécédaire de la future métropole du Grand Paris et la Direction régionale et interdépartementale de l'équipement et de l'aménagement (Driea) vient de finaliser un atlas cartographique. De notre côté, cela avance dans le bons sens. Nous venons de synthétiser une partie des travaux des quatorze équipes d'architectes-urbanistes du conseil scientifique. Clairement, le Grand Paris c'est très bien parti !
Découvrez dès la page 11, la gouvernance du Grand Paris.
