En plein essor depuis quelques années, l'aéroport Lyon-Saint Exupéry nécessitait un agrandissement. Ce sera chose faite d'ici à quelque temps. Au programme : la création d'un nouveau terminal passagers, ainsi que le réaménagement des aérogares existantes et des aires de stationnement des avions.
Depuis six ans, l'aéroport Lyon-Saint Exupéry est en pleine croissance avec une hausse du trafic de +24%. D'ici à 2020, la capacité d'accueil devrait même atteindre 15 millions de passagers. Pour faire face à cette expansion, l'infrastructure va entamer des travaux d'amélioration et d'aménagement pour un montant de 180 millions d'euros.
Le principal chantier sera la création d'un nouveau terminal pour les passagers. Au total, il s'étendra sur 70.000 m2, dont 10.000 m2 de "commerces, restauration et détente", représentent "l'équivalent en surface" des trois terminaux actuels de l'aéroport, selon la direction de l'Aéroport. Le chantier, qui devrait débuter à l'été 2014, sera porté par un groupement dirigé par GFC Construction (Bouygues) pour 142 millions d'euros répartis en deux tranches de travaux. Une troisième phase devrait être lancée après 2018, pour la restructuration de l'actuel Terminal 1.
Un financement européen
A cela s'ajoutera le réaménagement des aérogares existantes et des aires de stationnement avions afin d'accroître leur capacité
"L'ambition d'Aéroports de Lyon est de positionner l'aéroport Lyon-Saint Exupéry en tant que seconde porte d'entrée aéroportuaire en France, au service du développement économique de la ville de Lyon et de la Région Rhône-Alpes, seconde région économique de France", a déclaré Philippe Bernand, Président du Directoire d'Aéroports de Lyon.
Côté financement, la Banque européenne d'investissement (BEI) soutient le projet à hauteur d'un prêt global de 140 millions d'euros. Sur ce montant, 70 millions s'effectueront en prêt direct de la BEI, et 70 millions en prêt indirect via les banques Société Générale, Banque populaire et Caisse d'Epargne. "Plus qu'un financement, c'est un projet emblématique, régional et européen à la fois, tourné vers un même objectif de performance, d'innovation et de compétitivité", a souligné Philippe de Fontaine Vive, Vice-Président de la BEI.