Dans une volonté de "retrouver un mélange de pierre, de métal et de bois", le choix de l'architecte s'est porté sur un acier de Corten en guise de pièce maîtresse de certains bâtiments. Un matériau qu'il faut savoir dompter, "sa texture est intéressante car c'est un matériau qui continue de bouger dans le temps, en revanche il a tendance à couler et à tâcher les murs", décrit Jean-Paul Déjos. Sur ce point, un travail mené avec un serrurier "qui a laissé rouiller les tôles pendant un an, en leur projetant de l'acide, afin que ces panneaux coulent le moins possible".
Cour de l'Abbaye, une reconversion de rouille et de pierre
Lina Trabelsi, le 09/09/2019 à 14:53