La Cité des Arts et de la Culture à Besançon ? Cest pour bientôt. Confié à larchitecte japonais Kengo Kuma, le projet devra regrouper en un même lieu le Conservatoire National de Région et le Fonds Régional d'Art Contemporain de Franche-Comté. Lemplacement choisi est l'ancien port fluvial, une zone en friche à lentrée de la ville.
Le projet, visant à valoriser l'empreinte industrielle de l'ancien port, sera situé au coeur de la ville, en bordure du Doubs et au pied de la Citadelle de Vauban. Il se veut à la fois la vitrine et le pôle actif de toute la culture franc-comtoise.
Une nappe de pixels en guise de toit
Le bâtiment sera recouvert de panneaux de vert à laspect changeant selon la nature du filtre quon leur associe. Le toit de lédifice sera quant à lui constitué dune nappe pixellisée dont la transparence dialogue avec les éléments opaques en pierre environnants. «Dans la culture japonaise, le toit symbolise la convivialité. Cette cinquième façade se lit comme une porte monumentale, objet unique et symbole de lunification de la ville avec le Doubs», a expliqué Kengo Kuma. Il sexprimait en présence du président de la région Franche-Comté, Raymond Forni, et du maire de Besançon, Jean-Louis Fousseret, lors de la présentation de sa maquette.
Prévus pour sachever en 2011, les travaux débuteront normalement dici la fin de lannée prochaine. La construction sinscrit dans un esprit plus général de réaménagement des friches du port fluvial et de l'usine Rhodia qui est voué à devenir un « campus culturel ». Outre la cité de la culture, est prévue en 2008 la construction de la SMAC (salle des musiques actuelles), un lieu de concert fortement attendu par toute la scène musicale de la région.
Un projet retenu à lunanimité
Avec ce projet, l'architecte Kengo Kuma signera sa première réalisation dans notre pays. Au Japon, il est réputé pour donner une place primordiale à la nature dans son oeuvre. Il a notamment créé le musée dart de Nagasaki.
Après léclatement de la « bulle économique » des années 1990 au Japon, larchitecte a redécouvert les techniques et les matériaux traditionnels en travaillant avec des artisans. Sa démarche la ainsi amené à considérer que larchitecture ne doit pas constituer un objet isolé, mais un élément à fondre dans lenvironnement. Ce sera le cas de cette Cité des Arts, fidèle à son style dont lambition est « deffacer larchitecture » et gommer les frontières.
Kengo Kuma a été choisi parmi les 4 candidats retenus lors de la présélection de février dernier. Il a ainsi devancé litalien Massimiliano Fuksas et les français de Chaix et Associés, et Manuelle Gautrand. Les candidats ont été jugés sur leurs capacités à respecter l'enveloppe budgétaire, dun montant de 26 millions deuros. Mais aussi sur leur aptitude à prendre en compte les objectifs prioritaires en matière de développement durable.
Une nappe de pixels en guise de toit
Le bâtiment sera recouvert de panneaux de vert à laspect changeant selon la nature du filtre quon leur associe. Le toit de lédifice sera quant à lui constitué dune nappe pixellisée dont la transparence dialogue avec les éléments opaques en pierre environnants. «Dans la culture japonaise, le toit symbolise la convivialité. Cette cinquième façade se lit comme une porte monumentale, objet unique et symbole de lunification de la ville avec le Doubs», a expliqué Kengo Kuma. Il sexprimait en présence du président de la région Franche-Comté, Raymond Forni, et du maire de Besançon, Jean-Louis Fousseret, lors de la présentation de sa maquette.
Prévus pour sachever en 2011, les travaux débuteront normalement dici la fin de lannée prochaine. La construction sinscrit dans un esprit plus général de réaménagement des friches du port fluvial et de l'usine Rhodia qui est voué à devenir un « campus culturel ». Outre la cité de la culture, est prévue en 2008 la construction de la SMAC (salle des musiques actuelles), un lieu de concert fortement attendu par toute la scène musicale de la région.
Un projet retenu à lunanimité
Avec ce projet, l'architecte Kengo Kuma signera sa première réalisation dans notre pays. Au Japon, il est réputé pour donner une place primordiale à la nature dans son oeuvre. Il a notamment créé le musée dart de Nagasaki.
Après léclatement de la « bulle économique » des années 1990 au Japon, larchitecte a redécouvert les techniques et les matériaux traditionnels en travaillant avec des artisans. Sa démarche la ainsi amené à considérer que larchitecture ne doit pas constituer un objet isolé, mais un élément à fondre dans lenvironnement. Ce sera le cas de cette Cité des Arts, fidèle à son style dont lambition est « deffacer larchitecture » et gommer les frontières.
Kengo Kuma a été choisi parmi les 4 candidats retenus lors de la présélection de février dernier. Il a ainsi devancé litalien Massimiliano Fuksas et les français de Chaix et Associés, et Manuelle Gautrand. Les candidats ont été jugés sur leurs capacités à respecter l'enveloppe budgétaire, dun montant de 26 millions deuros. Mais aussi sur leur aptitude à prendre en compte les objectifs prioritaires en matière de développement durable.
Fiche technique
Début des travaux : fin 2008
Fin des travaux : fin 2011
Surface : 9.200 m2
Maître duvre : Kengo Kuma
Maîtres d'ouvrage : Région Franche-Comté, Ville de Besançon et Agglomération du Grand Besançon
Début des travaux : fin 2008
Fin des travaux : fin 2011
Surface : 9.200 m2
Maître duvre : Kengo Kuma
Maîtres d'ouvrage : Région Franche-Comté, Ville de Besançon et Agglomération du Grand Besançon