Le président du groupe de promotion privé Kaufman et Broad, Guy Nafilyan, qualifie le marché de l'immobilier de sain malgré le ralentissement de la hausse des prix.
Interrogé sur LCI vendredi, le président de Kaufman et Broad (KB) a souligné que le manque de terrains à bâtir et l'absence de stock disponible chez les promoteurs étaient les principaux éléments qui éloignaient le spectre d'une crise, à l'instar de celle qui s'est produite il y a dix ans. En cela, il répondait à Pierre Bazaille, président de l'Association du marché immobilier des notaires, qui s'était exprimé dans le même sens hier, suite au rapport alarmant du Conseil Supérieur du Notariat.
A la fin des années 80, le marché avait brutalement décroché en raison d'une surcapacité d'offre de logements à vendre et d'une désolvabilisation des acquéreurs, qui avaient du mal à emprunter à cause de taux d'intérêt élevés. " A l'époque, les promoteurs avaient bradé les prix ", a-t-il indiqué, sous-entendant que ce ne serait pas le cas dans les prochains mois. En effet, les taux d'intérêts sont bas et encouragent à l'achat.
A propos de la forte hausse des prix constatée depuis plusieurs années, Guy Nafilyan souligne que " les prix des logements en euros constants sont encore inférieurs de 10% à ceux de 1990 ". Peu après, il a dénoncé les nouvelles réglementations en matière d'urbanisme qui " s'empilent les unes sur les autres " et créent des blocages sur le terrains. Il a demandé à l'Etat et aux pouvoirs publics de libérer certains terrains qui pourraient être construits, comme il s'y est récemment engagé.
A propos des bureaux, le président de KB estime que les fondamentaux dans ce marché sont également sains car " il n'y a pas de sur-offre ". Il admet en revanche qu'un manque de dynamisme dans ce secteur serait en train d'apparaître " car les perspectives d'embauche de la part des entreprises se réduisent et les velléités de déménagements diminuent parallèlement ".
Il a néanmoins affirmé que le marché s'autorégule.
A la fin des années 80, le marché avait brutalement décroché en raison d'une surcapacité d'offre de logements à vendre et d'une désolvabilisation des acquéreurs, qui avaient du mal à emprunter à cause de taux d'intérêt élevés. " A l'époque, les promoteurs avaient bradé les prix ", a-t-il indiqué, sous-entendant que ce ne serait pas le cas dans les prochains mois. En effet, les taux d'intérêts sont bas et encouragent à l'achat.
A propos de la forte hausse des prix constatée depuis plusieurs années, Guy Nafilyan souligne que " les prix des logements en euros constants sont encore inférieurs de 10% à ceux de 1990 ". Peu après, il a dénoncé les nouvelles réglementations en matière d'urbanisme qui " s'empilent les unes sur les autres " et créent des blocages sur le terrains. Il a demandé à l'Etat et aux pouvoirs publics de libérer certains terrains qui pourraient être construits, comme il s'y est récemment engagé.
A propos des bureaux, le président de KB estime que les fondamentaux dans ce marché sont également sains car " il n'y a pas de sur-offre ". Il admet en revanche qu'un manque de dynamisme dans ce secteur serait en train d'apparaître " car les perspectives d'embauche de la part des entreprises se réduisent et les velléités de déménagements diminuent parallèlement ".
Il a néanmoins affirmé que le marché s'autorégule.