Deux salariés roumains du bâtiment ont porté plainte jeudi à Bordeaux contre leur employeur pour «conditions de travail et d'hébergement contraire à la dignité humaine», selon leur avocat.
Deux ouvriers du bâtiment ont porté plainte pour «conditions de travail et d'hébergement contraire à la dignité humaine», selon leur avocat.
Un des ouvriers a affirmé à l'AFP qu'il était rémunéré aux conditions du salaire minimum roumain, soit environ 170 euros mensuels auxquels s'ajoutaient 530 euros dans le cadre d'un contrat de «détachement pour travailler en France».
Les deux ouvriers ont également indiqué qu'ils étaient employés sur des chantiers de BTP ne correspondant pas à leurs qualifications. De plus, ils ont dénoncé le manque «de matériel de sécurité et de protection».
Ces deux salariés ont été recrutés sur Internet. Ils seraient hébergés dans des bungalows à Lanton. Pour l'instant, le responsable de la société n'a pas fait connaître sa version des faits.
Un des ouvriers a affirmé à l'AFP qu'il était rémunéré aux conditions du salaire minimum roumain, soit environ 170 euros mensuels auxquels s'ajoutaient 530 euros dans le cadre d'un contrat de «détachement pour travailler en France».
Les deux ouvriers ont également indiqué qu'ils étaient employés sur des chantiers de BTP ne correspondant pas à leurs qualifications. De plus, ils ont dénoncé le manque «de matériel de sécurité et de protection».
Ces deux salariés ont été recrutés sur Internet. Ils seraient hébergés dans des bungalows à Lanton. Pour l'instant, le responsable de la société n'a pas fait connaître sa version des faits.
