La cérémonie douverture des XXe Jeux Olympiques dhiver se tient vendredi dans la ville italienne de Turin. A la fois coulisse dun soir et équipement sportif phare, le palais de hockey sur glace brillera par les performances des athlètes et celles de ses façades en acier inoxydable.
Construction emblématique des prochains Jeux Olympiques (10-26 février) et Paralympiques (10-19 mars) de Turin 2006, le «Palasport» accueillera les épreuves de hockey sur glace. Il a été conçu et réalisé par larchitecte japonais Arata Isozaki, avec laide de larchitecte italien Pier Paolo Maggiora et des ingénieurs du bureau britannique Arup. Son coût est de 90 millions deuros.
Léquipement sportif, en fonctionnement depuis le mois de décembre 2005, impressionne par son volume (183 x 100 m) revêtu dune peau étincelante en acier inoxydable. «Ce matériau a été choisi comme symbole déternité, mais surtout pour sa robustesse, sa tenue dans le temps et sa maintenance réduite», souligne le bureau dingénierie Arup. De fines fenêtres horizontales, découpées dans les façades, permettent déclairer lintérieur de lédifice et de rompre la continuité du volume. Ce volume, parallélépipédique, se cale volontairement avec la grille orthogonale des rues de la ville.
Un enjeu de flexibilité
«Quand jai conçu le bâtiment, je pensais déjà à laprès Jeux Olympiques», avoue Arata Isozaki. Larchitecte sexplique : «Je souhaitais que lédifice soit flexible pour quil puisse continuer à vivre après la manifestation, exactement comme le palais des sports Sant Jordi que jai construit pour les JO de Barcelone en 1992». Léquipement, qui peut contenir 12.500 personnes lors de compétitions sportives, pourra donc se transformer en salle de spectacle ou palais des congrès. Grâce à une structure de grande portée (90 m) et une surface modulable, 17.500 personnes pourront alors y prendre place. «Jespère que le bâtiment exprimera tout son potentiel au moins pendant les trente ou quarante prochaines années», augure larchitecte japonais.
Léquipement sportif, en fonctionnement depuis le mois de décembre 2005, impressionne par son volume (183 x 100 m) revêtu dune peau étincelante en acier inoxydable. «Ce matériau a été choisi comme symbole déternité, mais surtout pour sa robustesse, sa tenue dans le temps et sa maintenance réduite», souligne le bureau dingénierie Arup. De fines fenêtres horizontales, découpées dans les façades, permettent déclairer lintérieur de lédifice et de rompre la continuité du volume. Ce volume, parallélépipédique, se cale volontairement avec la grille orthogonale des rues de la ville.
Un enjeu de flexibilité
«Quand jai conçu le bâtiment, je pensais déjà à laprès Jeux Olympiques», avoue Arata Isozaki. Larchitecte sexplique : «Je souhaitais que lédifice soit flexible pour quil puisse continuer à vivre après la manifestation, exactement comme le palais des sports Sant Jordi que jai construit pour les JO de Barcelone en 1992». Léquipement, qui peut contenir 12.500 personnes lors de compétitions sportives, pourra donc se transformer en salle de spectacle ou palais des congrès. Grâce à une structure de grande portée (90 m) et une surface modulable, 17.500 personnes pourront alors y prendre place. «Jespère que le bâtiment exprimera tout son potentiel au moins pendant les trente ou quarante prochaines années», augure larchitecte japonais.