JO 2012 : Londres dans les starting-blocks ! (diaporama)

 

Si certains athlètes sont toujours en quête de chronos pour se qualifier pour la compétition, du côté des sites, on est plutôt confiant.

 

En effet, presque la totalité des enceintes sportives sont aujourd'hui livrées : les bâtiments sont design et innovants, ce qui devrait attirer l'attention des spectateurs du monde entier. Notamment le Grand stade qui abritera les très attendues épreuves d'athlétisme et les cérémonies d'ouverture et de fermeture sous l'œil de près de 80.000 spectateurs. La piscine imaginée par l'architecte anglo-irakienne Zaha Hadid devrait également rencontrer un certain succès grâce à son toit en forme de vague de 160 mètres de long. Même chose pour le pavillon de basket-ball qui présente un visage original via une structure d'acier de 1.000 tonnes. De son côté, le Copper Box (la « boîte de cuivre ») sera le terrain de jeux des handballeurs et des escrimeurs. Sa particularité : sa couverture de cuivre recyclé de 3000 m² dont la couleur devrait changer avec le temps. Avec sa peau de bois, le vélodrome devrait lui aussi, se distinguer puisqu'il a été conçu par un enfant du pays : Michael Hopkins. Et pour lier le tout, la ville a joué la carte de la durabilité.

 

Des équipements démontables et réutilisables
En effet, il est prévu que de nombreux sites aient une seconde vie après l'événement. Ainsi, l'enceinte de basket devrait être démontée afin de pouvoir être déplacée ailleurs et pourquoi pas aux JO de Rio en 2016 ? En tout cas, la possibilité est évoquée. D'autres infrastructures seront en partie métamorphosées pour s'adapter à de nouveaux usages. Ce sera le cas du stade principal, qui pourrait devenir le futur équipement d'une équipe de football locale. De même, le bâtiment de natation pourrait être amputé afin de réduire sa capacité à 2.500 spectateurs au lieu des 17.500 et enfin, le stade de Handball sera reconverti en une salle omnisports.

 

Un budget controversé ?
Malgré ces efforts affichés et un programme plus modeste que celui des JO de Pékin en 2008, le budget s'élève tout de même à plus de 11 milliards d'euros. Sans oublier les dépenses annexes réalisées en vue d'accueillir la manifestation dans de bonnes conditions. Bref, une telle facture fait déjà grincer des dents au sein des contribuables britanniques qui sont touchés de plein fouet par la crise. D'autant plus, qu'un récent rapport parlementaire évoque le chiffre de 13 milliards d'euros, voire plus avec les différents coûts indirects. A elles seules, les cérémonies devraient coûter 98 millions d'euros. D'ailleurs, le premier ministre, David Cameron, a consenti un doublement de l'enveloppe liée à ces manifestations. Pour se défendre, le Gouvernement précise que les retombées et l'impact économique devraient être à la hauteur des ambitions.

 

Désormais, la réussite sportive et économique de la compétition est entre les mains des jeux eux-mêmes. Une chose est sûre, l'événement se doit d'être, comme son fondateur Pierre de Coubertin, l'indiquait toujours «Plus fort, plus haut, plus vite» !