La lumière qui traverse littéralement la maison est un élément qui frappe d'emblée. Plus d'une dizaine de fenêtres en tout, réparties entre les façades sud et nord ont été installées. Volontairement surdimensionnées, elles captent le soleil l'hiver et sont abritées par un auvent et une pergola l'été. S'inscrivant dans une démarche éco-durable, cet agencement de baies vitrées évite l'usage intensif du chauffage (chauffage au sol) ou de la climatisation.
Côté rue, où se trouvent les chambres, des volets-miroirs se jouent des passants. Le bardage en Red Cedar qui habille la façade renferme des ''extraits de végétation'' captés par les miroirs, tels des tableaux interactifs dialoguant avec l'environnement proche. Une façon de créer un lien entre l'intérieur et l'extérieur, tout en préservant l'intimité des habitants de la maison. Par ailleurs, le mouvement de ces volets-miroirs rend la façade changeante, au gré des humeurs.
"Le grand chagrin des architectes, c'est de quitter leur ''bébé'', mais nous avons pu faire le deuil de cette maison en y passant une journée entière", s'amuse Mirco Tardio, encore très fier de son projet abouti il y a presque un an. "Les voisins pensent, quant à eux, toujours que la maison n'est pas finie !"
L'agence Djuric-Tardio Architectes a reçu le 1er prix des Lauriers de la construction bois pour la maison à Anthony, catégorie Maison en ville.
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