Jean-René Fourtou a été nommé mercredi à la tête de Vivendi Universal (VU) par un conseil d'administration extraordinaire qui a entériné la démission son prédécesseur Jean-Marie Messier, alors que le géant français de l'environnement et des médias traverse une crise boursière et financière sans précédent.
Jusqu'alors vice-président du conseil de surveillance du groupe pharmaceutique franco-allemand Aventis, M. Fourtou, 63 ans, a été désigné à l'unanimité par les administrateurs réunis au siège parisien de VU.
Claude Bébéar, président du conseil de surveillance d'Axa et homme fort du capitalisme français, qui aurait dirigé la fronde ayant conduit au départ de M. Messier, a été coopté comme administrateur, tout comme Gérard Kleisterlee, le PDG du groupe Philips, deuxième actionnaire de VU.
Le conseil a également décidé à l'unanimité, de "donner la priorité à la transparence financière et à la résolution des problèmes de trésorerie court terme". L'incertitude plane en effet sur la situation financière réelle du groupe et sur engagements financiers qui figureraient hors de son bilan.
Le groupe pâtit d'une dette de 19 milliards d'euros et doit faire face à 6 milliards d'euros de remboursements d'ici fin 2002.
"Dans les deux prochaines semaines, tout ce qu'il sera possible de traiter, notamment dans la gestion de la trésorerie court terme, le sera avec détermination. Je suis confiant dans la capacité du groupe à résoudre ses problèmes de trésorerie", a déclaré Jean-René Fourtou à l'issue du conseil.
"Un premier diagnostic financier et stratégique sera établi à court terme, dans un délai de trois mois", a-t-il ajouté.
Deux comités ont été créés à cet effet au sein du conseil d'administration, l'un financier, présidé par Claude Bébéar, l'autre stratégique, dirigé par Henri Lachmann, le PDG de Schneider Electric.
La situation critique du groupe risque d'obliger le nouveau PDG à programmer d'importantes cessions d'actifs pour générer des liquidités. Les salariés, eux, sont inquiets et craignent un démantèlement du groupe.
Claude Bébéar, président du conseil de surveillance d'Axa et homme fort du capitalisme français, qui aurait dirigé la fronde ayant conduit au départ de M. Messier, a été coopté comme administrateur, tout comme Gérard Kleisterlee, le PDG du groupe Philips, deuxième actionnaire de VU.
Le conseil a également décidé à l'unanimité, de "donner la priorité à la transparence financière et à la résolution des problèmes de trésorerie court terme". L'incertitude plane en effet sur la situation financière réelle du groupe et sur engagements financiers qui figureraient hors de son bilan.
Le groupe pâtit d'une dette de 19 milliards d'euros et doit faire face à 6 milliards d'euros de remboursements d'ici fin 2002.
"Dans les deux prochaines semaines, tout ce qu'il sera possible de traiter, notamment dans la gestion de la trésorerie court terme, le sera avec détermination. Je suis confiant dans la capacité du groupe à résoudre ses problèmes de trésorerie", a déclaré Jean-René Fourtou à l'issue du conseil.
"Un premier diagnostic financier et stratégique sera établi à court terme, dans un délai de trois mois", a-t-il ajouté.
Deux comités ont été créés à cet effet au sein du conseil d'administration, l'un financier, présidé par Claude Bébéar, l'autre stratégique, dirigé par Henri Lachmann, le PDG de Schneider Electric.
La situation critique du groupe risque d'obliger le nouveau PDG à programmer d'importantes cessions d'actifs pour générer des liquidités. Les salariés, eux, sont inquiets et craignent un démantèlement du groupe.