Jacques Chirac, réélu avec 82,15% des suffrages à la présidence de la république a choisi Jean-Pierre Raffarin pour succéder à Lionel Jospin. Agé de 53 ans, Jean-Pierre Raffarin est chargé de former un " gouvernement de mission " dont les priorités sont la lutte contre l'insécurité, mais également la baisse des impôts et des charges pour les entreprises.
Ardent partisan de la décentralisation, le nouveau Premier ministre se veut le chantre d'une "nouvelle gouvernance", souhaitant rompre " avec l'arrogance" dont il accusait le gouvernement de Lionel Jospin.
Président du Conseil régional de Poitou-Charentes, Jean-Pierre Raffarin bénéficie d'une une image consensuelle, correspondant à la volonté d'ouverture et de concorde affichée par Jacques Chirac à l'issue du second tour des élections présidentielles.
Diplômé d'une grande école de commerce de Paris, Jean-Pierre Raffarin a débuté sa carrière dans le secteur privé en tant que chef de produits chez Jacques Vabre. Il entre en politique en occupant des fonctions de communication au cabinet de Lionel Stoléru, Secrétaire d'Etat au Travail Manuel de 1976 à 1981. Après le retour au pouvoir de la gauche, il pren la direction générale de Bernard Krief Communication. Un profil qui correspond au portrait-robot que Jacques Chirac a dressé des personnalités appelées à former son gouvernement: des "chefs d'administration plutôt que des légistes en chef" qui devront avoir "l'obsession du service rendu aux usagers."
Ministre des PME dans le gouvernement d'Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin est un défenseur des petits artisans, avocat de la décentralisation, et surtout un militant de la "génération terrain" sur laquelle Jacques Chirac s'est appuyée pour sa campagne.
S'il ne dispose que de six semaines pour convaincre les Français de la volonté de son "gouvernement de mission" de lutter contre l'insécurité et le chômage, le nouveau Premier ministre devrait avoir les coudées franches pour passer à l'acte puisque jusqu'aux élections législatives, les 9 et 16 juin, l'Assemblée ne siégera pas.
En dehors de deux "grandes lois de programmation", l'une pour les forces de sécurité, l'autre pour la justice, qui devraient aussi être préparées rapidement, Jean-Pierre Raffarin devrait devra certainement baisser de 5% l'impôt sur le revenu - baisse qui interviendrait dès le paiement du troisième tiers provisionnel - et réduire les charges des entreprises.
Le nouveau Premier ministre s'est également fixé en tête de ses priorités un assouplissement du régime des 35 heures promis par Jacques Chirac.
En dehors de ces mesures - qui devraient être prises dans les jours qui viennent - le nouveau gouvernement ne devrait pas être en mesure de concrétiser le programme de Jacques Chirac et notamment les points qui concernent, de loin ou de près, le secteur de la construction.
Rappelons tout de même que le chef de l'Etat s'est engagé à " changer la ville " en poursuivant la politique de démolition-construction des logements sociaux du précédent gouvernement.
Jacques Chirac a également dicté une série de propositions " pour placer le développement durable au coeur du projet gouvernemental " avec notamment le vote d'une loi d'orientation globale, un plus grande responsabilité en matière de développement durable de la part des ministères et des collectivités locales, une extension de la loi sur l'air à l'air intérieur, un plan d'enfouissement des lignes électriques, ou encore une politique de l'énergie fondée sur le développement des énergies renouvelables.
Le prochain gouvernement, dont la composition pourrait être annoncée lundi soir ou mardi matin, devrait être formé d'une équipe resserrée d'une quinzaine de ministres, renforcée, dans quelques jours, de ministres délégués et secrétaires d'Etat.
Nicolas Sarkozy est cité pour le ministère de l'Intérieur et de la Sécurité, Philippe Douste-Blazy pour un grand ministère de l'Education et de la Jeunesse, la présidente du RPR Michèle Alliot-Marie, reçue dans l'après-midi par Jacques Chirac, pour la Défense. François Fillon pourrait hériter des Affaires sociales, Dominique Perben de la Justice, Jean-François Mattéi de la Santé, Roselyne Bachelot de l'Environnement.
Le président du groupe sidérurgique Usinor Francis Mer pourrait être nommé à Bercy, le président du Centre Pompidou Jean-Jacques Aillagon à la Culture, et le secrétaire général de l'Elysée Dominique de Villepin au Quai d'Orsay.
Le directeur de campagne de François Bayrou, Gilles de Robien, pourrait aussi intégrer le gouvernement, ainsi que le député-maire UDF de Valenciennes Jean-Louis Borloo.
Président du Conseil régional de Poitou-Charentes, Jean-Pierre Raffarin bénéficie d'une une image consensuelle, correspondant à la volonté d'ouverture et de concorde affichée par Jacques Chirac à l'issue du second tour des élections présidentielles.
Diplômé d'une grande école de commerce de Paris, Jean-Pierre Raffarin a débuté sa carrière dans le secteur privé en tant que chef de produits chez Jacques Vabre. Il entre en politique en occupant des fonctions de communication au cabinet de Lionel Stoléru, Secrétaire d'Etat au Travail Manuel de 1976 à 1981. Après le retour au pouvoir de la gauche, il pren la direction générale de Bernard Krief Communication. Un profil qui correspond au portrait-robot que Jacques Chirac a dressé des personnalités appelées à former son gouvernement: des "chefs d'administration plutôt que des légistes en chef" qui devront avoir "l'obsession du service rendu aux usagers."
Ministre des PME dans le gouvernement d'Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin est un défenseur des petits artisans, avocat de la décentralisation, et surtout un militant de la "génération terrain" sur laquelle Jacques Chirac s'est appuyée pour sa campagne.
S'il ne dispose que de six semaines pour convaincre les Français de la volonté de son "gouvernement de mission" de lutter contre l'insécurité et le chômage, le nouveau Premier ministre devrait avoir les coudées franches pour passer à l'acte puisque jusqu'aux élections législatives, les 9 et 16 juin, l'Assemblée ne siégera pas.
En dehors de deux "grandes lois de programmation", l'une pour les forces de sécurité, l'autre pour la justice, qui devraient aussi être préparées rapidement, Jean-Pierre Raffarin devrait devra certainement baisser de 5% l'impôt sur le revenu - baisse qui interviendrait dès le paiement du troisième tiers provisionnel - et réduire les charges des entreprises.
Le nouveau Premier ministre s'est également fixé en tête de ses priorités un assouplissement du régime des 35 heures promis par Jacques Chirac.
En dehors de ces mesures - qui devraient être prises dans les jours qui viennent - le nouveau gouvernement ne devrait pas être en mesure de concrétiser le programme de Jacques Chirac et notamment les points qui concernent, de loin ou de près, le secteur de la construction.
Rappelons tout de même que le chef de l'Etat s'est engagé à " changer la ville " en poursuivant la politique de démolition-construction des logements sociaux du précédent gouvernement.
Jacques Chirac a également dicté une série de propositions " pour placer le développement durable au coeur du projet gouvernemental " avec notamment le vote d'une loi d'orientation globale, un plus grande responsabilité en matière de développement durable de la part des ministères et des collectivités locales, une extension de la loi sur l'air à l'air intérieur, un plan d'enfouissement des lignes électriques, ou encore une politique de l'énergie fondée sur le développement des énergies renouvelables.
Le prochain gouvernement, dont la composition pourrait être annoncée lundi soir ou mardi matin, devrait être formé d'une équipe resserrée d'une quinzaine de ministres, renforcée, dans quelques jours, de ministres délégués et secrétaires d'Etat.
Nicolas Sarkozy est cité pour le ministère de l'Intérieur et de la Sécurité, Philippe Douste-Blazy pour un grand ministère de l'Education et de la Jeunesse, la présidente du RPR Michèle Alliot-Marie, reçue dans l'après-midi par Jacques Chirac, pour la Défense. François Fillon pourrait hériter des Affaires sociales, Dominique Perben de la Justice, Jean-François Mattéi de la Santé, Roselyne Bachelot de l'Environnement.
Le président du groupe sidérurgique Usinor Francis Mer pourrait être nommé à Bercy, le président du Centre Pompidou Jean-Jacques Aillagon à la Culture, et le secrétaire général de l'Elysée Dominique de Villepin au Quai d'Orsay.
Le directeur de campagne de François Bayrou, Gilles de Robien, pourrait aussi intégrer le gouvernement, ainsi que le député-maire UDF de Valenciennes Jean-Louis Borloo.