L'architecte français a présenté à New York la maquette du musée Guggenheim qu'il a imaginé pour un quai s'avançant au coeur du port de Rio de Janeiro, au Brésil.
Le créateur de l'Institut du Monde Arabe et de la fondation Cartier à Paris, de l'Opéra de Lyon et des Galeries Lafayette à Berlin, a été choisi par la mairie de Rio et la fondation Guggenheim grâce à un projet combinant, au-dessus et au-dessous du niveau de la mer, quatre espaces d'exposition reliés par des jardins/jungles et de nombreuses terrasses.
"Nous sommes partis d'un quai en mauvais état. Cela m'a donc permis de créer un périmètre autour, de jouer sur sa profondeur" explique l'architecte.
"L'idée, c'est de dire : si je suis dans la mer, je dois appartenir à ce territoire, à cette géographie".
A l'emplacement du ponton va donc être creusé un caisson étanche, de 400 mètres de long et 85 de large, qui permettra d'installer des salles, des galeries et des jardins jusqu'à neuf mètres sous le niveau de la mer.
L'entrée du musée sera marquée par un immense panneau d'aluminium perforé. "C'est une voile, un piège à lumière, destiné à capter les variations du soleil et de l'eau", précise Jean Nouvel.
Les visiteurs entreront par un tunnel de verre, les eaux du port au-dessus de leurs tête, pour découvrir une première série de salles, consacrée à l'art latino-américain.
Une deuxième série, formée de six grands chapiteaux transparents, sera destinée aux collections permanentes: l'affiliation du musée au réseau de six musées internationaux ayant signé des accords avec la fondation Guggenheim (dont l'Hermitage à Saint-Pétersbourg) permettra au Guggenheim-Rio de disposer, pour des prêts de plus ou moins longue durée, de chef-d'oeuvres du patrimoine mondial.
L'ensemble comprendra également plusieurs salles ultra-modernes qui constitueront un Centre international d'art multi-média.
Jean Nouvel a également imaginé un jardin-jungle, parsemé de coursives, de sentiers suspendus et de terrasses, dans lequel il fait descendre une chute d'eau de mer.
L'élément monumental, au bout du quai, sera constitué d'un grand cylindre brun destiné aux expositions temporaires. Coiffé d'un belvédère rectangulaire et d'une voile servant de toit à un restaurant, il faut y voir un hommage au légendaire immeuble en spirale conçu par l'Américain Frank Lloyd Wright pour le Guggenheim de New York.
"Cette façon d'utiliser le rond et le carré et de les décaler, c'est un clin d'oeil, un jeu avec Lloyd Wright, à usage des architectes", sourit Jean Nouvel.
Les premiers coups de pioche du Guggenheim-Rio, qui va coûter selon le maire de la ville quelque 130 millions de dollars, devraient être donnés avant la fin du printemps, pour une inauguration prévue début 2007.
La fondation Guggenheim, qui va superviser les travaux, la programmation et la gestion du musée, va toucher pour cela 29 millions de dollars, plus un pourcentage, faisant encore l'objet de négociations, sur chaque entrée.
Le contrat avec le cabinet d'architecture de Jean Nouvel porte sur une somme de douze millions de dollars, a précisé le maire de Rio, Cesar Maia.
Se fondant sur le précédent de Bilbao, qui a construit en 1997 un musée Guggenheim (oeuvre de l'Américain Frank O. Gehry) qui attire des visiteurs du monde entier, les autorités brésiliennes espèrent que le complexe va augmenter notablement la fréquentation du centre-ville de Rio et de sa zone portuaire en pleine rénovation.
Au Brésil, des voix se sont toutefois élevées pour critiquer le gigantisme du projet et son coût jugé prohibitif par certains. Une manifestation a rassemblé le 13 avril quelque 1.200 personnes sur la plage voisine d'Ipanema.
"Nous sommes partis d'un quai en mauvais état. Cela m'a donc permis de créer un périmètre autour, de jouer sur sa profondeur" explique l'architecte.
"L'idée, c'est de dire : si je suis dans la mer, je dois appartenir à ce territoire, à cette géographie".
A l'emplacement du ponton va donc être creusé un caisson étanche, de 400 mètres de long et 85 de large, qui permettra d'installer des salles, des galeries et des jardins jusqu'à neuf mètres sous le niveau de la mer.
L'entrée du musée sera marquée par un immense panneau d'aluminium perforé. "C'est une voile, un piège à lumière, destiné à capter les variations du soleil et de l'eau", précise Jean Nouvel.
Les visiteurs entreront par un tunnel de verre, les eaux du port au-dessus de leurs tête, pour découvrir une première série de salles, consacrée à l'art latino-américain.
Une deuxième série, formée de six grands chapiteaux transparents, sera destinée aux collections permanentes: l'affiliation du musée au réseau de six musées internationaux ayant signé des accords avec la fondation Guggenheim (dont l'Hermitage à Saint-Pétersbourg) permettra au Guggenheim-Rio de disposer, pour des prêts de plus ou moins longue durée, de chef-d'oeuvres du patrimoine mondial.
L'ensemble comprendra également plusieurs salles ultra-modernes qui constitueront un Centre international d'art multi-média.
Jean Nouvel a également imaginé un jardin-jungle, parsemé de coursives, de sentiers suspendus et de terrasses, dans lequel il fait descendre une chute d'eau de mer.
L'élément monumental, au bout du quai, sera constitué d'un grand cylindre brun destiné aux expositions temporaires. Coiffé d'un belvédère rectangulaire et d'une voile servant de toit à un restaurant, il faut y voir un hommage au légendaire immeuble en spirale conçu par l'Américain Frank Lloyd Wright pour le Guggenheim de New York.
"Cette façon d'utiliser le rond et le carré et de les décaler, c'est un clin d'oeil, un jeu avec Lloyd Wright, à usage des architectes", sourit Jean Nouvel.
Les premiers coups de pioche du Guggenheim-Rio, qui va coûter selon le maire de la ville quelque 130 millions de dollars, devraient être donnés avant la fin du printemps, pour une inauguration prévue début 2007.
La fondation Guggenheim, qui va superviser les travaux, la programmation et la gestion du musée, va toucher pour cela 29 millions de dollars, plus un pourcentage, faisant encore l'objet de négociations, sur chaque entrée.
Le contrat avec le cabinet d'architecture de Jean Nouvel porte sur une somme de douze millions de dollars, a précisé le maire de Rio, Cesar Maia.
Se fondant sur le précédent de Bilbao, qui a construit en 1997 un musée Guggenheim (oeuvre de l'Américain Frank O. Gehry) qui attire des visiteurs du monde entier, les autorités brésiliennes espèrent que le complexe va augmenter notablement la fréquentation du centre-ville de Rio et de sa zone portuaire en pleine rénovation.
Au Brésil, des voix se sont toutefois élevées pour critiquer le gigantisme du projet et son coût jugé prohibitif par certains. Une manifestation a rassemblé le 13 avril quelque 1.200 personnes sur la plage voisine d'Ipanema.