A onze semaines de son ouverture au public, le musée du quai Branly à Paris proposait ce mardi un tour dhorizon de ses futurs bâtiments avec larchitecte Jean Nouvel. Visite.
Ce mardi 4 avril 2006, face à plus de 200 journalistes et invités venus découvrir le musée du quai Branly à Paris, larchitecte Jean Nouvel «regrette de ne pas être un peintre, seul dans son atelier». Car «montrer son travail quand il nest pas fini», pense-t-il, peut conduire à un «contresens de lecture». Si lartiste peut garder son oeuvre secrète, difficile en revanche de masquer un bâtiment de 220 m de long aux pieds de la tour Eiffel !
Pourtant, les 40.600 m2 du musée et de ses annexes vont peu à peu disparaître derrière deux écrans. Le premier, déjà en place, consiste en une palissade de verre de 200 m de long sur 12 m de haut, élevée en continuité du front bâti. «Ce mur va prendre une présence que lon ne peut pas soupçonner aujourdhui», commente Jean Nouvel. Larchitecte souhaite quil devienne «un lieu dexpression où les écritures, les affiches et les images diront ce qui se passe ici».
Le second écran au musée est un jardin de 18.000 m2 en cours dimplantation. Le concepteur explique : «Je ne voulais pas que les objets des collections soient exhibés de manière trop provocante ou quils soient déconnectés par rapport à leur esprit. Ce filtre végétal est fait pour les protéger et inciter à leur découverte». A terme, une quinzaine darbres viendra flirter avec la terrasse du bâtiment. A linstar du paysagiste Gilles Clément, Jean Nouvel donne rendez-vous dans cinq ans... lorsque le jardin aura pris racine.
A chaque rue sa façade
Partisan dune architecture qui sadapte à son contexte, Jean Nouvel apporte une réponse particulière à chaque façade du musée. Rue de lUniversité, la hauteur est calée sur celle des bâtiments haussmanniens avoisinant. Quai Branly, le périmètre suit la courbure de la Seine. Et même la terrasse accessible au public tient compte de la présence de la tour Eiffel, avec des bassins dans lequel se reflète son image. Mais la façade la plus inattendue est celle du bâtiment administratif. Il sagit dun mur végétal de 800 m2 conçu par le botaniste Patrick Blanc. Près de 15.000 plantes y poussent, nourries à travers une paroi en feutre. Avec le printemps, elle se met à fleurir.
«Nous qui vivons dans du Jean Nouvel, nous sommes heureux et fiers du bâtiment quil nous livre», annonce Stéphane Martin, président du musée du quai Branly. Il ajoute même avoir le «sentiment dêtre installé dans lun des grands chefs doeuvre de larchitecture parisienne de ce début de millénaire». A ces paroles, larchitecte répond quil sagit «peut-être de compliments prématurés». Pour en juger entièrement, il faudra attendre louverture au public le 23 juin prochain. Le président du musée ayant interdit laccès aux espaces intérieurs : «Beaucoup de métiers sont encore au travail, en parallèle de larrivée des oeuvres des collections permanentes». La surprise en sera dautant plus grande paraît-il.
Pourtant, les 40.600 m2 du musée et de ses annexes vont peu à peu disparaître derrière deux écrans. Le premier, déjà en place, consiste en une palissade de verre de 200 m de long sur 12 m de haut, élevée en continuité du front bâti. «Ce mur va prendre une présence que lon ne peut pas soupçonner aujourdhui», commente Jean Nouvel. Larchitecte souhaite quil devienne «un lieu dexpression où les écritures, les affiches et les images diront ce qui se passe ici».
Le second écran au musée est un jardin de 18.000 m2 en cours dimplantation. Le concepteur explique : «Je ne voulais pas que les objets des collections soient exhibés de manière trop provocante ou quils soient déconnectés par rapport à leur esprit. Ce filtre végétal est fait pour les protéger et inciter à leur découverte». A terme, une quinzaine darbres viendra flirter avec la terrasse du bâtiment. A linstar du paysagiste Gilles Clément, Jean Nouvel donne rendez-vous dans cinq ans... lorsque le jardin aura pris racine.
A chaque rue sa façade
Partisan dune architecture qui sadapte à son contexte, Jean Nouvel apporte une réponse particulière à chaque façade du musée. Rue de lUniversité, la hauteur est calée sur celle des bâtiments haussmanniens avoisinant. Quai Branly, le périmètre suit la courbure de la Seine. Et même la terrasse accessible au public tient compte de la présence de la tour Eiffel, avec des bassins dans lequel se reflète son image. Mais la façade la plus inattendue est celle du bâtiment administratif. Il sagit dun mur végétal de 800 m2 conçu par le botaniste Patrick Blanc. Près de 15.000 plantes y poussent, nourries à travers une paroi en feutre. Avec le printemps, elle se met à fleurir.
«Nous qui vivons dans du Jean Nouvel, nous sommes heureux et fiers du bâtiment quil nous livre», annonce Stéphane Martin, président du musée du quai Branly. Il ajoute même avoir le «sentiment dêtre installé dans lun des grands chefs doeuvre de larchitecture parisienne de ce début de millénaire». A ces paroles, larchitecte répond quil sagit «peut-être de compliments prématurés». Pour en juger entièrement, il faudra attendre louverture au public le 23 juin prochain. Le président du musée ayant interdit laccès aux espaces intérieurs : «Beaucoup de métiers sont encore au travail, en parallèle de larrivée des oeuvres des collections permanentes». La surprise en sera dautant plus grande paraît-il.
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