Conférence de presse, mardi 4 avril, avec l'équipe du musée du quai Branly. De gauche à droite : Alain Weber, chargé de la programmation musique et danse ; Catherine Clément, «L'université populaire» du quai Branly ; Anne-Christine Taylor, directrice du département de la recherche et de l'enseignement ; Germain Viatte, conseiller pour la muséographie ; Stéphane Martin, président du musée du quai Branly ; Jean Nouvel, architecte ; Jean-Pierre Mohen, directeur du département du patrimoine et des collections ; Christine Hemmet, commissaire de l'exposition «Nous avons mangé la forêt, Georges Condominas au Vietman» ; Stéphane Breton, commissaire de l'exposition «Qu'est-ce qu'un corps» ; Lorenz Homberger, commissaire de l'exposition «Ciwara-Chimères africaines».

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Le musée du quai Branly (40.600 m2) est implanté à Paris, sur un terrain en bordure de Seine (25.100 m2). Enchâssé dans un écrin de verdure de 18.000 m2, il offre en terrasse une surface de 2.500 m2. Le coût du bâtiment est de 204,3 millions d'euros TTC.

Rue de l'Université, plusieurs bâtiments sont disposés à proximité de bassins d'eau. De gauche à droite : les ateliers de restauration des œuvres (béton gris et verre) ; l'espace d'exposition temporaire (brise soleil en aluminium blanc et verre) ; l'espace d'exposition permanente (charpente métallique, verre sérigraphié noir, brise soleil marrons/rouges/blancs).

Chaque façade bénéficie d'un traitement particulier : ici une hauteur égale aux bâtiments haussmanniens avoisinant et des motifs «tatoués».

La hauteur sous plafond dans les ateliers de restauration permet d'apercevoir depuis la rue les fresques peintes par des artistes aborigènes.

L'espace d'exposition temporaire ovoïde se glisse sous le plateau des collections permanentes. La sous face en relief du plateau sera prochainement peinte en marron.

Une rampe d'accès serpente sur 180 m de long à travers les espaces d'expositions temporaires et permanentes.

Le musée, monté sur pilotis à 10 m au-dessus du sol, se développe sur cinq niveaux. La terrasse, accessible au public, comporte un restaurant panoramique avec vue sur la tour Eiffel.

Magnolias, prunus, graminées… composent les parterres du jardin conçu par Gilles Clément.

Au nord, un amphithéâtre est aménagé dans la pente du terrain pour des spectacles en plein air. Il pourra accueillir 200 personnes.

Le bâtiment administratif, livré depuis un an, est couvert côté sud par des brise-soleil mobiles. Ils coulissent sur des arêtes de couleur orange, baptisées «sabres de samouraïs».

A la rondeur et à la transparence de l'espace d'exposition temporaire répond l'orthogonalité et l'opacité de l'espace d'exposition permanente. Ces boîtes énigmatiques, en porte à faux, constituent des lieux de présentations plus intimes, voire sacrés. Elles émergent d'une façade composée de 1.500 losanges de verre formant vitrail (200 m de long sur 9 m de haut). Sa surface sérigraphiée représente la forêt.

Un mur de verre, servant de support d'information aux visiteurs et d'écran acoustique, marque la continuité avec le bâtiment administratif. Ce dernier dispose d'une façade végétalisée, créée par le botaniste Patrick Blanc.

Les journalistes, comme le public, devront attendre le 23 juin pour pénétrer au delà de l'entrée du musée. Un totem, ici protégé par un plastique, sera là pour les accueillir.

Image inattendue de l'un des panneaux publicitaires annonçant l'ouverture du musée du quai Branly. Le slogan : «Les cultures sont faites pour dialoguer».