Le ministre délégué à la Ville, Jean-Louis Borloo a visité lundi plusieurs quartiers en réhabilitation de Vaulx-en-Velin, dans le cadre du grand projet de ville (GPV) de cette commune "très emblématique" de la banlieue lyonnaise.
Elle est "très emblématique, parce que la politique de la ville a un peu démarré sur le choc de Vaulx-en-Velin, il y a quelques années, et parce qu'il y a une volonté farouche de ses élus de trouver des solutions de manière plurielle, à la fois sur le bâti, l'espace public, les prestations, le social ou le service public", a déclaré le ministre à l'AFP.
Des émeutes s'étaient produites dans les grands ensembles de cette ville au début des années 1990.
Mais "derrière toute cette énergie, il y a un peu de temps de réaction car il y a des problèmes de financement et des problèmes administratifs", a-t-il reconnu. "Mon boulot, c'est de voir comment on peut aider au maximum".
Présentant les "grosses opérations de démolition-reconstruction" dans le cadre du Grand Projet de Ville de cette commune de 40.000 habitants, "la plus en difficulté de l'agglomération lyonnaise", le maire Maurice Charrier (PCF) a rappelé sa volonté de "ne pas l'inscrire dans la spirale de la ghettoïsation".
Aux côtés du préfet de région, Michel Besse et du député du Rhône, Jean-Jack Queyranne, Jean-Louis Borloo a également rencontré des habitants du quartier des Grolières, écoutant leurs revendications. "La différence, c'est qu'aujourd'hui, la République a compris que (la réhabilitation, ndlr) était un enjeu social, alors qu'avant c'était une affaire de spécialistes", leur a dit le ministre.
M. Borloo devait ensuite se rendre à Saint-Etienne (Loire) pour visiter un quartier en réhabilitation et rencontrer les acteurs locaux, avant de regagner Paris en début de soirée.
Des émeutes s'étaient produites dans les grands ensembles de cette ville au début des années 1990.
Mais "derrière toute cette énergie, il y a un peu de temps de réaction car il y a des problèmes de financement et des problèmes administratifs", a-t-il reconnu. "Mon boulot, c'est de voir comment on peut aider au maximum".
Présentant les "grosses opérations de démolition-reconstruction" dans le cadre du Grand Projet de Ville de cette commune de 40.000 habitants, "la plus en difficulté de l'agglomération lyonnaise", le maire Maurice Charrier (PCF) a rappelé sa volonté de "ne pas l'inscrire dans la spirale de la ghettoïsation".
Aux côtés du préfet de région, Michel Besse et du député du Rhône, Jean-Jack Queyranne, Jean-Louis Borloo a également rencontré des habitants du quartier des Grolières, écoutant leurs revendications. "La différence, c'est qu'aujourd'hui, la République a compris que (la réhabilitation, ndlr) était un enjeu social, alors qu'avant c'était une affaire de spécialistes", leur a dit le ministre.
M. Borloo devait ensuite se rendre à Saint-Etienne (Loire) pour visiter un quartier en réhabilitation et rencontrer les acteurs locaux, avant de regagner Paris en début de soirée.