Le ministre délégué à la ville et à la rénovation urbaine a présenté en Conseil des ministres son plan d'attaque pour " supprimer les ghettos urbains " conformément aux souhaits du Président de la République. Quelques 600.000 logements sont concernés.
L'objet de ce texte est de présenter les grandes lignes du projet de loi qui selon les termes du ministre "repose sur une logique de projet et l'implication de tous les partenaires".
Le gouvernement souhaite encourager la "logique de projet global" en mettant en place de désormais fameux "guichet unique" formalisant et mobilisant l'ensemble des financements concernés. Un comité d'engagement pour la rénovation urbaine regroupant l'ensemble des bailleurs de fonds et des organismes financiers (organismes bailleurs, partenaires sociaux qui gèrent le 1% dans le cadre de l'Union d'économie sociale du logement, Caisse des dépôts et des consignations, et Agence nationale pour l'amélioration de l'habitat) va également être mis en place dès le début de 2003 indique le ministère. 40 projets devraient pouvoir être présentés à ce comité d'engagement " en vue d'une approbation d'ensemble en 2003 " dont ceux de Blois, Chanteloup-les-vignes, Clichy sous Bois, Dreux, La Courneuve, Mantes-la-jolie, Maubeuge, Meaux, Metz, Montereau-Fault-Yonne, Montfermeil, Lyon, Saint-Dizier, Vaulx-en-Velin, Vénissieux et Pau.
Au total, l'objectif est de réaliser 200.000 réhabilitations lourdes, de lancer 200.000 opérations de démolitions-reconstruction et de développer autant de constructions de logements sociaux neufs.
Ce plan représentera un investissement de 30 milliards d'euros sur 5 ans. Reste à savoir comment l'Etat - qui ne participera qu'à hauteur de 1 à 2 milliards d'euros - va convaincre ses "partenaires" de s'impliquer autant que le bouillonnant ministre de la Ville.
Le gouvernement souhaite encourager la "logique de projet global" en mettant en place de désormais fameux "guichet unique" formalisant et mobilisant l'ensemble des financements concernés. Un comité d'engagement pour la rénovation urbaine regroupant l'ensemble des bailleurs de fonds et des organismes financiers (organismes bailleurs, partenaires sociaux qui gèrent le 1% dans le cadre de l'Union d'économie sociale du logement, Caisse des dépôts et des consignations, et Agence nationale pour l'amélioration de l'habitat) va également être mis en place dès le début de 2003 indique le ministère. 40 projets devraient pouvoir être présentés à ce comité d'engagement " en vue d'une approbation d'ensemble en 2003 " dont ceux de Blois, Chanteloup-les-vignes, Clichy sous Bois, Dreux, La Courneuve, Mantes-la-jolie, Maubeuge, Meaux, Metz, Montereau-Fault-Yonne, Montfermeil, Lyon, Saint-Dizier, Vaulx-en-Velin, Vénissieux et Pau.
Au total, l'objectif est de réaliser 200.000 réhabilitations lourdes, de lancer 200.000 opérations de démolitions-reconstruction et de développer autant de constructions de logements sociaux neufs.
Ce plan représentera un investissement de 30 milliards d'euros sur 5 ans. Reste à savoir comment l'Etat - qui ne participera qu'à hauteur de 1 à 2 milliards d'euros - va convaincre ses "partenaires" de s'impliquer autant que le bouillonnant ministre de la Ville.