Le congrès de l’Union sociale pour l’habitat (USH), qui s’est clos jeudi à Bordeaux, a été l’occasion pour le mouvement HLM d’interpeller les candidats à la présidentielle. En clôture, le ministre de la Cohésion sociale, Jean-Louis Borloo, a d’ores et déjà annoncé une baisse de 0,2 point du taux des prêts consentis par la Caisse des dépôts aux organismes HLM.
En clôture des débats de son 96è congrès jeudi à Bordeaux, l’USH, qui regroupe quelque 800 organismes de logement social, a annoncé son intention de «formaliser ses positions et ses propositions en vue des prochaines échéances électorales».
Souhaitant apporter un début de réponse aux inquiétudes du mouvement HLM, le ministre de la Cohésion sociale et du Logement, Jean-Louis Borloo, s'est engagé à ce que pour les «nouvelles opérations du logement social les taux des prêts consentis soient rendus inférieurs de 0,2 point aux conditions actuelles». «Compte tenu de la récente augmentation de 0,5% du taux du Livret A, il est nécessaire d'apporter une compensation pour limiter l'impact qui pourrait en résulter négativement sur les prêts aux organismes de logement social», a-t-il ajouté.
A l’occasion du congrès USH, le mouvement du logement social a notamment déclaré refuser d'être cantonné à un rôle d'accueil des familles les plus défavorisées et a réaffirmé sa place «dans la mixité sociale des familles modestes et de toutes celles qui ne peuvent trouver une solution de logement aux conditions de marché». Dès à présent, il demande au gouvernement d'accorder moins d'avantages fiscaux au logement social privé pour accroître l'aide au logement social public. Dans ce document final du congrès, les acteurs du logement social ont également fait part de leur «grande inquiétude concernant la dégradation des équilibres de l'économie» de ce secteur. L'USH relève notamment «la sous-actualisation des barèmes de l'APL (aide personnelle au logement), la hausse du taux des prêts sur le Livret A et les difficultés de mobilisation et de coût du foncier». Pour le financement du logement social, l'USH affirme «son attachement au système de collecte actuel du Livret A et à sa centralisation auprès de la Caisse des Dépôts».
Souhaitant apporter un début de réponse aux inquiétudes du mouvement HLM, le ministre de la Cohésion sociale et du Logement, Jean-Louis Borloo, s'est engagé à ce que pour les «nouvelles opérations du logement social les taux des prêts consentis soient rendus inférieurs de 0,2 point aux conditions actuelles». «Compte tenu de la récente augmentation de 0,5% du taux du Livret A, il est nécessaire d'apporter une compensation pour limiter l'impact qui pourrait en résulter négativement sur les prêts aux organismes de logement social», a-t-il ajouté.
A l’occasion du congrès USH, le mouvement du logement social a notamment déclaré refuser d'être cantonné à un rôle d'accueil des familles les plus défavorisées et a réaffirmé sa place «dans la mixité sociale des familles modestes et de toutes celles qui ne peuvent trouver une solution de logement aux conditions de marché». Dès à présent, il demande au gouvernement d'accorder moins d'avantages fiscaux au logement social privé pour accroître l'aide au logement social public. Dans ce document final du congrès, les acteurs du logement social ont également fait part de leur «grande inquiétude concernant la dégradation des équilibres de l'économie» de ce secteur. L'USH relève notamment «la sous-actualisation des barèmes de l'APL (aide personnelle au logement), la hausse du taux des prêts sur le Livret A et les difficultés de mobilisation et de coût du foncier». Pour le financement du logement social, l'USH affirme «son attachement au système de collecte actuel du Livret A et à sa centralisation auprès de la Caisse des Dépôts».
