Jean-Louis Bal est depuis mars 2011 président du Syndicat des énergies renouvelables. Créé en 1993, l'organisation explique sur son site regrouper "directement ou indirectement, plusieurs milliers d'entreprises, concepteurs, industriels et installateurs, associations professionnelles spécialisées, représentant les différentes filières".
Parmi les adhérents du SER figurent les plus grands énergéticiens mondiaux ou nationaux comme des groupes ou acteurs locaux des énergies renouvelables. Le Syndicat compte 400 adhérents qui "mettent en commun leurs moyens pour favoriser le développement de toutes les énergies renouvelables en France et à l'export". Né en 1948, ingénieur spécialisé dans le domaine de l'électricité, Jean-Louis Bal fut d'abord enseignant en Afrique avant de rejoindre le secteur privé comme directeur commercial en Belgique puis en France de sociétés spécialisées dans les panneaux photovoltaïques.
Cette expérience lui permet en 1992 de rejoindre l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) où il va diriger plusieurs programmes liés aux énergies renouvelables et en 2010, il est nommé Directeur des productions et énergies durables.
Une fonction qu'il conservera un temps avant de se consacrer pleinement à la présidence du Syndicat des énergies renouvelables.
Parcours professionnel
- 2011 : Président du Syndicat des énergies renouvelables.
- 2010 : Directeur des productions et énergies durables à l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME).
- 1992 : Intègre l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) comme chef du programme prioritaire énergies renouvelables puis directeur adjoint du bâtiment et des énergies renouvelables, directeur des énergies renouvelables, des réseaux et des marchés énergétiques.
- 1985 : Directeur commercial de Chronar France.
- 1976 : Directeur commercial en Belgique de la Société industrie développement énergie (IDE).
- 1972 : Professeur d'électronique à l'Institut supérieur des techniques appliquées (ISTA) de Kinshasa (actuelle République démocratique du Congo).
- 1971 : Professeur de physique, chimie et mathématiques au lycée de Khenchela (Algérie).
Les grands chantiers de sa carrière
Parce qu'il faut "favoriser le développement de filières industrielles compétitives et répondre à la croissance de la demande énergétique par des moyens de production respectueux de l'environnement, économiquement compétitifs et renforçant l'indépendance énergétique française", le Syndicat des énergies renouvelables explique sur son site : "(Notre) mission première est de développer la part des énergies renouvelables dans la production énergétique de la France et promouvoir les intérêts des industriels et professionnels français du secteur. Interlocuteur privilégié des pouvoirs publics et force de proposition pour l'ensemble du secteur, le Syndicat intervient auprès des instances françaises et européennes pour faciliter l'élaboration des programmes de développement des énergies renouvelables et leur mise en place." Ainsi, "le SER participe activement à l'élaboration des textes législatifs et réglementaires".
Dans ce contexte, quand Nicolas Hulot, ministre de la Transition Écologique et Solidaire, présente le jeudi 6 juillet 2017 les grandes orientations du Plan climat de la France, la réaction de Jean-Louis Bal dans un communiqué est positive. "Les déclarations du ministre répondent aux attentes des acteurs des énergies renouvelables. Dans la continuité des objectifs de la Loi de Transition Énergétique, elles apportent visibilité et stabilité, deux éléments essentiels au déploiement rapide d'un mix énergétique vertueux et à la croissance des filières industrielles." Le ministre venait il est vrai de confirmer l'objectif de 32% d'énergies renouvelables en 2030, ce qui induira une simplification des procédures de mise en œuvre.
C'était là l'une des préconisations du SER qui avait édité un livre blanc au printemps 2017, avant les élections. "Ce livre blanc formule treize orientations stratégiques et plusieurs dizaines de propositions opérationnelles pour permettre à notre pays de respecter ses engagements, de renforcer le tissu industriel de nos filières et de tenir un rang digne de la France dans l'élan mondial des énergies renouvelables", avait alors expliqué Jean-Louis Bal.
Dans le même ordre d'idées, le président du SER s'était félicité de l'entrée en vigueur du dispositif de "l'autorisation environnementale unique", en mars 2017. "La rapidité de réalisation des installations de production d'énergie renouvelable est un gage pour l'atteinte des objectifs fixés par la programmation pluriannuelle de l'énergie, mais également une source de baisse des coûts de production. L'autorisation environnementale y contribue", avait jugé Jean-Louis Bal.
Etudes et distinctions
- 1971 : Diplôme d'ingénieur civil (spécialité électricité) à l'Université catholique de Louvain (Belgique).