Le président de la Capeb Jean Lardin a estimé mardi que la négociation du temps de travail n'était pas adaptée aux petites entreprises. Selon lui, cette mesure risquerait, si elle était mise en place, de «mettre la panique» dans les PME.
«La négociation dans l'entreprise est un non-sens pour les petites entreprises artisanales», a estimé mardi Jean Lardin à l'antenne de France Info. Pour le président de la Capeb (confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment), la négociation du temps de travail au niveau de l'entreprise comme le prévoit le projet de réforme du temps de travail voulu par le gouvernement risquerait de «mettre la panique» dans les petites entreprises.
«Dans une entreprise de quatre ou cinq salariés, les salariés ne sont pas armés juridiquement pour pouvoir tenir une discussion, et les employeurs ne sont pas plus armés juridiquement» a indiqué Jean Lardin. La Capeb représente 356.000 entreprises de moins de 20 salariés, soit 941.000 actifs.
«Dans une entreprise de quatre ou cinq salariés, les salariés ne sont pas armés juridiquement pour pouvoir tenir une discussion, et les employeurs ne sont pas plus armés juridiquement» a indiqué Jean Lardin. La Capeb représente 356.000 entreprises de moins de 20 salariés, soit 941.000 actifs.