Après la démission de Benoît Heitz, Jean-François Roverato est redevenu président directeur général du groupe français de BTP Eiffage. Benoît Heitz, a «remis pour convenance personnelle ses mandats d'administrateur et de directeur général», selon un communiqué du groupe. Explication.
Benoît Heitz quitte Eiffage ! Il a remis vendredi «pour convenance personnelle ses mandats d'administrateur et de directeur général à la disposition du Conseil».
Du coup, le Conseil d’administration a immédiatement nommé Jean-François Roverato, président directeur général.
Selon une source proche du dossier : «Il n'y a aucun grief personnel» entre Jean-François Roverato et Benoît Heitz qui ont «toujours travaillé ensemble depuis des années». Du côté d’Eiffage, on s’est refusé à tout commentaire.
A 63 ans, Jean-François Roverato avait quitté les fonctions de directeur général à l'occasion de l'assemblée générale annuelle d'avril dernier pour se concentrer sur la seule présidence non exécutive du groupe. Il avait passé la main à Benoît Heitz et conservé la présidence du conseil d'administration.
Benoît Heitz, 20 ans d’Eiffage
Quant à Benoît Heitz, 43 ans, ingénieur des ponts et chaussées, cela faisait plus de 20 ans qu’il faisait partie d’Eiffage. Il a notamment permis le redressement des filiales polonaises et allemandes. En 2004, il a occupé la fonction de directeur Europe d'Eiffage et un an plus tard ila pris la tête de la direction opérationnelle du groupe.
Dans son communiqué, Eiffage le remercie pour «les tâches accomplies pendant 20 ans dans le Groupe et particulièrement les impulsions données depuis 2 ans dans les domaines du développement durable, de la croissance en Europe et de l'unification des marques et des systèmes de gestion».
Ce revirement de situation est donc une surprise d’autant plus que les deux hommes étaient apparus ensemble lors de la fin du percement du deuxième tunnel sous les Pyrénées.
Boycott de la part des syndicats
A la suite du départ de Benoît Heitz, les syndicats d'Eiffage (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC) ont appelé vendredi «à boycotter toute participation à des réunions» au sein du groupe de BTP. Ils souhaitent connaître les raisons du départ surprise de son directeur général, Benoît Heitz.
«A l'heure où le groupe Eiffage annonce une progression de son chiffre d'affaires et de ses résultats, un développement européen confirmé, cette décision est incompréhensible», ont souligné les cinq syndicats dans un communiqué.
Ils réclament «le retour à une situation de management conforme à une gouvernance de notre temps» mais également «la démission des administrateurs actuels du conseil d'administration d'Eiffage».
Pour rappel, Jean-François Roverato fait partie du classement des plus gros salaires de la construction. Pour en savoir plus,cliquez ici
Du coup, le Conseil d’administration a immédiatement nommé Jean-François Roverato, président directeur général.
Selon une source proche du dossier : «Il n'y a aucun grief personnel» entre Jean-François Roverato et Benoît Heitz qui ont «toujours travaillé ensemble depuis des années». Du côté d’Eiffage, on s’est refusé à tout commentaire.
A 63 ans, Jean-François Roverato avait quitté les fonctions de directeur général à l'occasion de l'assemblée générale annuelle d'avril dernier pour se concentrer sur la seule présidence non exécutive du groupe. Il avait passé la main à Benoît Heitz et conservé la présidence du conseil d'administration.
Benoît Heitz, 20 ans d’Eiffage
Quant à Benoît Heitz, 43 ans, ingénieur des ponts et chaussées, cela faisait plus de 20 ans qu’il faisait partie d’Eiffage. Il a notamment permis le redressement des filiales polonaises et allemandes. En 2004, il a occupé la fonction de directeur Europe d'Eiffage et un an plus tard ila pris la tête de la direction opérationnelle du groupe.
Dans son communiqué, Eiffage le remercie pour «les tâches accomplies pendant 20 ans dans le Groupe et particulièrement les impulsions données depuis 2 ans dans les domaines du développement durable, de la croissance en Europe et de l'unification des marques et des systèmes de gestion».
Ce revirement de situation est donc une surprise d’autant plus que les deux hommes étaient apparus ensemble lors de la fin du percement du deuxième tunnel sous les Pyrénées.
Boycott de la part des syndicats
A la suite du départ de Benoît Heitz, les syndicats d'Eiffage (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC) ont appelé vendredi «à boycotter toute participation à des réunions» au sein du groupe de BTP. Ils souhaitent connaître les raisons du départ surprise de son directeur général, Benoît Heitz.
«A l'heure où le groupe Eiffage annonce une progression de son chiffre d'affaires et de ses résultats, un développement européen confirmé, cette décision est incompréhensible», ont souligné les cinq syndicats dans un communiqué.
Ils réclament «le retour à une situation de management conforme à une gouvernance de notre temps» mais également «la démission des administrateurs actuels du conseil d'administration d'Eiffage».
Pour rappel, Jean-François Roverato fait partie du classement des plus gros salaires de la construction. Pour en savoir plus,cliquez ici
