Dans la cadre d’un scandale de falsifications de données antisismiques, la préfecture de Kumamoto (sud du Japon) a annoncé jeudi l'ouverture d'une nouvelle enquête sur la construction de cinq résidences et d'un hôtel ne répondant pas aux normes antisismiques.

Le scandale de falsifications de données antisismiques a éclaté en novembre dernier lorsqu'un architecte réputé, Hidetsugu Aneha, a reconnu avoir falsifié les données antisismiques de résidences et d'hôtels dans le but de «casser les coûts de construction».

Mercredi, le ministère de la Construction a confirmé l'implication d'un deuxième cabinet d'architectes dans cette affaire qui a un énorme retentissement compte tenu de la fréquence des tremblements de terre au Japon. Selon le ministère, le bureau d'architecture «Something», basée à Fukuoka (sud du Japon), a falsifié les données sismiques de trois ensembles résidentiels.

Le scandale touche également des promoteurs immobiliers, des entrepreneurs et des sociétés chargées d'inspecter les édifices. Chaque jour apporte son lot de révélations sur de nouveaux immeubles défectueux, que des milliers de Japonais sont forcés de quitter.

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