Maçonnerie, peinture, menuiserie, plomberie ou électricité, quelle est l'évolution du coût des travaux d'entretien ou d'amélioration des logements en France ? L'Insee vient de publier un indice des prix pour le 3e trimestre de 2016 et le constat est sans appel : inexorablement, les coûts augmentent. Détails.
Au troisième trimestre 2016, l'indice Insee du prix des travaux d'entretien-amélioration des logements a encore augmenté (+0,3 %), comme au trimestre précédent. Basé sur une valeur de 100, fixée comme référence en 2010, l'indice atteint désormais les 106,3 points, la valeur la plus haute jamais atteinte. La note d'information précise : "Les prix accélèrent nettement dans la plâtrerie (+0,9 % après +0,4 % au deuxième trimestre) et dans la menuiserie de bois et de PVC (+0,7 % après +0,1 %). Ils ralentissent un peu dans la peinture-revêtement mural-sol souple (+0,3 % après +0,5 %) et se replient légèrement dans l'électricité (-0,2 % après +0,9 %)".
Sur toute une année, le prix de ces travaux est donc en augmentation (+0,8 %). L'Insee remarque : "La hausse reste marquée dans la menuiserie métallique, serrurerie (+3,1 % sur un an après +3,3 %) et dans l'électricité (+1,9 % après +2,1 %)". Les prix se sont également envolés dans le secteur de la plâtrerie (+1,9 % par rapport au 3e trimestre 2015, qui était déjà lui-même en hausse de +0,7 %). "En revanche, ils continuent de reculer dans la plomberie sanitaire (-0,5 % après -0,3 %) et le génie climatique (-0,3 % comme au trimestre précédent)", souligne la note.
Quant au poids relatif des différents secteurs, l'Insee précise que la maçonnerie-carrelage et la peinture-revêtement mural et sol souple représentent chacun presque 17 % des coûts. Ils devancent la menuiserie bois-PVC (15,5 %), et le génie climatique ainsi que la plomberie sanitaire, qui sont à plus de 10 % chacun. Suivent la couverture-zinguerie et l'électricité (environ 9 % chaque), la menuiserie métallique-serrurerie (6,3 %) et enfin, la plâtrerie, qui ne représente que 5 % des coûts.