Dans le cadre de Batimat, les architectes prennent la parole lors de conférences pour défendre leur vision du développement durable. Jacques Ferrier, à l'image de son futur pavillon imaginé pour l'exposition universelle de Shanghai de 2010, propose de développer des villes vertes et «sensuelles». Découvrez son projet et son point de vue.
Avec le sommet de Copenhague qui va réunir les plus grandes nations, la ville durable est au cœur des préoccupations des architectes mais également des collectivités. Portant à la fois sur des questions sociales, économiques et culturelles, le défi d'aujourd'hui pour les architectes est de réinventer l'urbanisme.
C'est dans cet objectif que Jacques Ferrier a élaboré le futur pavillon français de l'exposition universelle de Shanghai de 2010. Et pour cela, il a joué autour de trois grandes idées : tout d'abord, effacer ce qui est de l'ordre du construit et du paysage pour déboucher sur une fusion, ensuite mettre en avant l'importance de l'eau et enfin miser sur l'innovation dont l'exemple pour le pavillon est la structure en résille de la construction. «Quand on dit ville durable, il y a une forte dimension technique, qui est en train d'être résolue par la technique elle-même. L'urbaniste et l'architecte ont donc pour rôle de prendre du recul», explique l'architecte, en posant l'interrogation : «Comment apprendre à aimer vivre en ville ?». C'est pour répondre à cette problématique que Jacques Ferrier a développé l'idée de ville sensuelle notamment à travers la création du pavillon français.
C'est dans cet objectif que Jacques Ferrier a élaboré le futur pavillon français de l'exposition universelle de Shanghai de 2010. Et pour cela, il a joué autour de trois grandes idées : tout d'abord, effacer ce qui est de l'ordre du construit et du paysage pour déboucher sur une fusion, ensuite mettre en avant l'importance de l'eau et enfin miser sur l'innovation dont l'exemple pour le pavillon est la structure en résille de la construction. «Quand on dit ville durable, il y a une forte dimension technique, qui est en train d'être résolue par la technique elle-même. L'urbaniste et l'architecte ont donc pour rôle de prendre du recul», explique l'architecte, en posant l'interrogation : «Comment apprendre à aimer vivre en ville ?». C'est pour répondre à cette problématique que Jacques Ferrier a développé l'idée de ville sensuelle notamment à travers la création du pavillon français.
Retrouver les sens, les essences
Ainsi, à l'intérieur de la réalisation, il sera possible de toucher des murs avec des petits caissons de béton, on pourra écouter une bande-son urbaine, sentir le buis à travers des pans de plantes suspendus… A l'échelle d'une ville durable, il devrait être possible «d'ouvrir une fenêtre sur l'extérieur et de découvrir un paysage, un jardin, sentir les odeurs», précise Jacques Ferrier, insistant sur le fait que le monde artificiel de la ville doit être ouvert sur la réalité. Enfin, pour aller au bout de l'idée du développement durable, il faut penser à la fin de vie des constructions. Et pour ce qui est du pavillon français à Shanghai, tout est prévu puisque la structure est démontable afin d'anticiper le jour où le bâtiment devra laisser sa place à un autre. Même les pieux sont rétractables de manière à restituer le sol en l'état. Mais avant d'en arriver à cette ultime étape, Jacques Ferrier espère bien gagner le pari de la pérennité en offrant une vie de «bâtiment très performant» à son pavillon après l'exposition !
