Achevés ou en cours, plusieurs grands chantiers ont été lancés par Jacques Chirac, durant ses 12 ans de présidence. Retour sur ces projets.
Après plus de 40 ans de politique et 12 ans à la tête de l’Etat, Jacques Chirac quittera ses fonctions de président de la République mercredi à 11 heures, lors d’une passation de pouvoir avec Nicolas Sarkozy.
Si le dernier quinquennat a été marqué par trois grands chantiers sur les thèmes de la sécurité routière, la bataille contre le cancer et l’accessibilité des handicapés, les domaines du logement, de l’architecture et du développement durables ont aussi été des points forts de ces cinq dernières années.
Logement social
La loi de programmation pour la cohésion sociale est votée en décembre 2004. Elle prévoit notamment la restructuration des quartiers, qui passe par la construction de 500.000 logements locatifs sociaux complémentaires.
En juin 2006, la loi du ministre de la Cohésion sociale, Jean-Louis Borloo, sur l’«Engagement national sur le logement» (ENL), volet législatif du Pace national pour le logement, est votée. Le président Chirac estime alors que cette mesure est «nécessaire pour garantir un logement décent pour tous les concitoyens, à un prix abordable», et assure que l’Etat saura donner l’exemple en «libérant des terrains et en accélérant les procédures de cession.» L’ENL comporte 12 mesures, construites autour de 4 thématiques : aider les collectivités à construire, augmenter l’offre de logements à loyers maitrisés, favoriser l’accession sociale à la propriété pour les ménages modestes et renforcer l’accès de tous à un logement confortable.
Fin 2006, Jacques Chirac annonce vouloir passer de 80.000 à 120.000 nouveaux logements sociaux par an. «La relance du logement, et en particulier du logement social, est une priorité absolue de l’action du gouvernement depuis 2002,» rappelle t-il alors.
Architecture
Au rayon des œuvres architecturales, on retiendra le viaduc de Millau, inauguré en décembre 2004 par le président lui-même. A 270 mètres au-dessus du Tarn, l’ouvrage dessiné par Norman Foster est pour Jacques Chirac l’emblème d’une «France moderne, entreprenante et qui réussit». Après trois ans de chantier, ce bijou de 400 millions d’euros est devenu le pont le plus haut du monde, culminant à 343 mètres.
Mais le nom de Jacques Chirac restera surtout associé au musée du Quai Branly. En juin 2006, le président inaugure le bâtiment construit sur pilotis, dessiné par Jean Nouvel autour d’un thème qui lui est cher : les Arts premiers.
Développement durable
Au cours de son dernier mandat, Jacques Chirac s’est régulièrement prononcé en faveur nombreux projets liées au développement durable. Lors du sommet mondial de Johannesburg en 2002, il dénonce l’insuffisance des actions menées par les gouvernements du monde en terme de défense de l’environnement : «notre maison brûle, et nous regardons ailleurs.»
Suite à la publication du dernier rapport du Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), en avril 2007, il a proposé de transformer l'actuel Programme des Nations unies pour l'Environnement (PNUE) «en une organisation des Nations unies à part entière».
Jacques Chirac devrait désormais se consacrer à sa fondation, en cours de création, dédiée justement à l’écologie et au dialogue des cultures.
Si le dernier quinquennat a été marqué par trois grands chantiers sur les thèmes de la sécurité routière, la bataille contre le cancer et l’accessibilité des handicapés, les domaines du logement, de l’architecture et du développement durables ont aussi été des points forts de ces cinq dernières années.
Logement social
La loi de programmation pour la cohésion sociale est votée en décembre 2004. Elle prévoit notamment la restructuration des quartiers, qui passe par la construction de 500.000 logements locatifs sociaux complémentaires.
En juin 2006, la loi du ministre de la Cohésion sociale, Jean-Louis Borloo, sur l’«Engagement national sur le logement» (ENL), volet législatif du Pace national pour le logement, est votée. Le président Chirac estime alors que cette mesure est «nécessaire pour garantir un logement décent pour tous les concitoyens, à un prix abordable», et assure que l’Etat saura donner l’exemple en «libérant des terrains et en accélérant les procédures de cession.» L’ENL comporte 12 mesures, construites autour de 4 thématiques : aider les collectivités à construire, augmenter l’offre de logements à loyers maitrisés, favoriser l’accession sociale à la propriété pour les ménages modestes et renforcer l’accès de tous à un logement confortable.
Fin 2006, Jacques Chirac annonce vouloir passer de 80.000 à 120.000 nouveaux logements sociaux par an. «La relance du logement, et en particulier du logement social, est une priorité absolue de l’action du gouvernement depuis 2002,» rappelle t-il alors.
Architecture
Au rayon des œuvres architecturales, on retiendra le viaduc de Millau, inauguré en décembre 2004 par le président lui-même. A 270 mètres au-dessus du Tarn, l’ouvrage dessiné par Norman Foster est pour Jacques Chirac l’emblème d’une «France moderne, entreprenante et qui réussit». Après trois ans de chantier, ce bijou de 400 millions d’euros est devenu le pont le plus haut du monde, culminant à 343 mètres.
Mais le nom de Jacques Chirac restera surtout associé au musée du Quai Branly. En juin 2006, le président inaugure le bâtiment construit sur pilotis, dessiné par Jean Nouvel autour d’un thème qui lui est cher : les Arts premiers.
Développement durable
Au cours de son dernier mandat, Jacques Chirac s’est régulièrement prononcé en faveur nombreux projets liées au développement durable. Lors du sommet mondial de Johannesburg en 2002, il dénonce l’insuffisance des actions menées par les gouvernements du monde en terme de défense de l’environnement : «notre maison brûle, et nous regardons ailleurs.»
Suite à la publication du dernier rapport du Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), en avril 2007, il a proposé de transformer l'actuel Programme des Nations unies pour l'Environnement (PNUE) «en une organisation des Nations unies à part entière».
Jacques Chirac devrait désormais se consacrer à sa fondation, en cours de création, dédiée justement à l’écologie et au dialogue des cultures.
