De nouvelles normes de sécurité dans l'immobilier vont être imposées en Italie afin d'éviter le drame du village de San Giuliano di Puglia, où 27 enfants ont péri dans l'effondrement de leur école.
Selon le quotidien La Repubblica, une ordonnance de la Protection civile a été contresignée jeudi par la Présidence du Conseil, à la veille de l'inauguration d'un complexe de maisons construit près du village de San Giuliano di Puglia où un violent tremblement de terre à causé d'importants dégâts le 31 octobre dernier, précise le quotidien.
Dans cinq ans, maisons, écoles, casernes, ponts et autres infrastructures situés dans les zones à risque de la péninsule devront répondre à des normes de construction alignées sur celles en vigueur dans les autres pays européens.
La Protection civile italienne indique que l'usage de matériaux plus flexibles, comme le ciment léger, le caoutchouc et le bois, permettra aux constructions de mieux résister aux secousses d'un tremblement de terre.
L'ordonnance prévoit en outre l'identification des zones sismiques par les Régions, qui devront redessiner une carte de l'Italie selon le risque encouru.
De l'évaluation du danger dépendra l'application des normes, qui seront donc plus ou moins contraignantes selon les régions.
Pour éviter de bouleverser le secteur immobilier, l'ordonnance prévoit la prolongation des normes en vigueur pour les constructions en cours, ce durant 18 mois.
Mais dans les cinq prochaines années, tous les édifices devront répondre aux nouvelles normes de sécurité et une augmentation des coûts de construction est prévisible, souligne le quotidien.
Dans cinq ans, maisons, écoles, casernes, ponts et autres infrastructures situés dans les zones à risque de la péninsule devront répondre à des normes de construction alignées sur celles en vigueur dans les autres pays européens.
La Protection civile italienne indique que l'usage de matériaux plus flexibles, comme le ciment léger, le caoutchouc et le bois, permettra aux constructions de mieux résister aux secousses d'un tremblement de terre.
L'ordonnance prévoit en outre l'identification des zones sismiques par les Régions, qui devront redessiner une carte de l'Italie selon le risque encouru.
De l'évaluation du danger dépendra l'application des normes, qui seront donc plus ou moins contraignantes selon les régions.
Pour éviter de bouleverser le secteur immobilier, l'ordonnance prévoit la prolongation des normes en vigueur pour les constructions en cours, ce durant 18 mois.
Mais dans les cinq prochaines années, tous les édifices devront répondre aux nouvelles normes de sécurité et une augmentation des coûts de construction est prévisible, souligne le quotidien.