L'une des trois tours de béton de «l'écomonstre» construites sans permis sur le littoral adriatique à Bari, capitale de la région des Pouilles (sud de l'Italie), a été démolie dimanche sous les applaudissements des militants écologistes venus assister à l'événement.
La série d'explosions provoquées dimanche a fait 35.000 m3 de gravas qui vont désormais devoir être déblayés. Restent encore debout les deux tiers de la structure en béton qui devraient être prochainement dynamités.
Le chantier lancé au début des années 1990 devait être un complexe résidentiel composé de trois tours de 14 étages entourées de jardins sur le bord de mer à quelques kilomètres du centre de Bari. Mais les promoteurs n'ont pas respecté la loi interdisant de construire à moins de 300 mètres du rivage et le projet est devenu l'enjeu d'une longue bataille avec les mouvements écologistes. Les carcasses en béton des trois tours de Punta Perotti sont devenues l'exemple des horreurs de l'urbanisme sauvage. Confisquées au groupe Matarrese, elles ont été reprises par la municipalité.
Le dernier «écomonstre» de cette dimension détruit en Italie était un hôtel construit près de Naples et le site est devenu un parc naturel.
Le chantier lancé au début des années 1990 devait être un complexe résidentiel composé de trois tours de 14 étages entourées de jardins sur le bord de mer à quelques kilomètres du centre de Bari. Mais les promoteurs n'ont pas respecté la loi interdisant de construire à moins de 300 mètres du rivage et le projet est devenu l'enjeu d'une longue bataille avec les mouvements écologistes. Les carcasses en béton des trois tours de Punta Perotti sont devenues l'exemple des horreurs de l'urbanisme sauvage. Confisquées au groupe Matarrese, elles ont été reprises par la municipalité.
Le dernier «écomonstre» de cette dimension détruit en Italie était un hôtel construit près de Naples et le site est devenu un parc naturel.
