Le ministre de la culture affirme que le patrimoine immobilier ne sera privatisé que pour la gestion des concessions. L'Etat devrait rester propriétaire.
La polémique avait sans doute trop enflé et les rumeurs devenait persistantes. A les croire, le Colisée ou d'autres monuments historiques et de renommée internationale auraient du être cédés à des investisseurs privés pour renflouer les caisses de l'Etat.
Dans une interview au Corriere dela Sera, Giuliano Urbani, ministre de la Culture a mis les points sur les i : " il y a eu une équivoque grossière entre gestion en concessions et cessions ", a-t-il dit. " Une bonne foi pour toutes, nos monuments ne seront pas cédés ".
Autrement dit, pour tous les monuments concernés, le propriétaire actuel, à savoir l'Etat italien, conserve son titre de propriété. Il ne fait que déléguer la gestion " parce que nous avons besoin d'investissements ".
Le ministre de l'Economie et des Finances a donné naissance, fin octobre, à la société publique Patrimonio dello Stato, chargée de gérer le patrimoine et éventuellement d'en céder une partie. Cette société détenue à 100% par l'Etat italien a pour " objectif d'améliorer l'efficacité de la gestion des actifs publics, dans le but de leur pleine valorisation ", avait alors indiqué le ministère.
Les cessions devront s'accompagner du " plein respect " des obligations et du système de protection existant sur ce patrimoine. Selon le ministre, c'est " un océan de choses " qui devrait à terme terminer entre les mains de cette société, comme des palais ou des terrains, l'Etat ayant un patrimoine comparable à celui d'un " pays socialiste ".
L'attribution de concessions de la part de cette société se fera par exemple pour la " gestion et le merchandising " des musées. L'attribution de concessions et les éventuelles titrisations permettront de dégager des fonds destinés prioritairement à la réalisation de grands travaux d'infrastructures, comme le pont reliant la Sicile. Seulement 3% de ces sommes seront consacrés à la Culture.
La titrisation est une opération financière qui consiste à céder des recettes futures pour encaisser immédiatement de l'argent. Ce type d'opération est déjà très utilisé par l'Etat italien et pourrait être fait sur la billetterie des musées.
En parallèle naîtra un nouveau code des biens culturels qui clarifiera les obligations en matière de patrimoine artistique et réaffirmera le rôle de tutelle de l'Etat dans ce domaine, a indiqué le ministre.
Dans une interview au Corriere dela Sera, Giuliano Urbani, ministre de la Culture a mis les points sur les i : " il y a eu une équivoque grossière entre gestion en concessions et cessions ", a-t-il dit. " Une bonne foi pour toutes, nos monuments ne seront pas cédés ".
Autrement dit, pour tous les monuments concernés, le propriétaire actuel, à savoir l'Etat italien, conserve son titre de propriété. Il ne fait que déléguer la gestion " parce que nous avons besoin d'investissements ".
Le ministre de l'Economie et des Finances a donné naissance, fin octobre, à la société publique Patrimonio dello Stato, chargée de gérer le patrimoine et éventuellement d'en céder une partie. Cette société détenue à 100% par l'Etat italien a pour " objectif d'améliorer l'efficacité de la gestion des actifs publics, dans le but de leur pleine valorisation ", avait alors indiqué le ministère.
Les cessions devront s'accompagner du " plein respect " des obligations et du système de protection existant sur ce patrimoine. Selon le ministre, c'est " un océan de choses " qui devrait à terme terminer entre les mains de cette société, comme des palais ou des terrains, l'Etat ayant un patrimoine comparable à celui d'un " pays socialiste ".
L'attribution de concessions de la part de cette société se fera par exemple pour la " gestion et le merchandising " des musées. L'attribution de concessions et les éventuelles titrisations permettront de dégager des fonds destinés prioritairement à la réalisation de grands travaux d'infrastructures, comme le pont reliant la Sicile. Seulement 3% de ces sommes seront consacrés à la Culture.
La titrisation est une opération financière qui consiste à céder des recettes futures pour encaisser immédiatement de l'argent. Ce type d'opération est déjà très utilisé par l'Etat italien et pourrait être fait sur la billetterie des musées.
En parallèle naîtra un nouveau code des biens culturels qui clarifiera les obligations en matière de patrimoine artistique et réaffirmera le rôle de tutelle de l'Etat dans ce domaine, a indiqué le ministre.