La Cité de lArchitecture et du Patrimoine, avec lInstitut français darchitecture (Ifa), exposent «la Villa de Mlle B.» jusquau 27 janvier 2008. Derrière sa frivolité apparente, légérie de Mattel, Barbie, invite tous les publics à visiter son univers complexe près du Trocadéro. Une exposition dans «limaginaire» de dix architectes, dix femmes.
Un jour, Mademoiselle B. appela Fiona Meadows en lui demandant de lui construire un nouvel intérieur. Avec neuf autres joueuses, elle décida de créer lunivers de Mademoiselle B., loin des «maisons conventionnelles et stéréotypées». Pendant la Journée internationale de la femme, chacune tira au sort un papier lui désignant la pièce à inventer. Lhistoire commençait ainsi le 8 mars dernier.
Une pensée, une maquette
Lexposition na pas pour vocation de présenter une maison contemporaine. Elle est ludique. Il sagit dun grand jeu auquel se sont prêtés dix femmes architectes composant des univers de vie imaginaires dune dimension d1/6 d une maison réelle (comme la taille de Barbie par rapport à l'échelle humaine) dans un espace de 11 mètres de long. Au hasard de leur tirage au sort, elles ont créé les neuf pièces de la villa de Mademoiselle B. en laissant leur personnalité et leur talent sintégrer au décor. Chaque pièce était associée à un thème correspondant : «Blablabla Lounge», «Lunch Box», «Pet Land» Les pièces ne sont pas réellement définissables chez Mademoiselle B. Si son intérieur réfère à la réalité, il reste du domaine de limaginaire. La pièce «Treasure Island» créée par Anne-Françoise Jumeau et Emmanuelle Marin-Trottin fait office de garage mais aussi de grenier et de galerie dart.
Légèreté et complexité
Cest aussi loccasion de questionner la place de la femme dans notre société contemporaine, son rapport à la nourriture ou son désir de séduire. Chacune a quelque chose à raconter à travers lunivers de Barbie : à 30 ou 50 ans, habitant Paris, Lille ou Grenoble. Karine Herman crée un «endroit désirable» et théâtral dans lequel Mademoiselle B sapprête : «Beauty Building Space». Comme chaque femme, elle est complexe. «Elle peut être légère comme elle sait être sérieuse» déclare Gaëlle Hamonic, créatrice du coin salon de Mademoiselle B. en plastique et en «apesanteur». Légérie de Mattel paraît frivole. Elle aime la consommation mais elle collectionne des vêtements éthiques, créations des membres de lassociation de lOrganisation des architectes alternatifs, présidé par Patrick Bouchain. Ces vêtements sont exposés autour de la villa aux côtés de «la galerie des portraits» des créatrices par Mona Awad, des plats réalisés par lEcole supérieure de cuisine française et de bien dautres de ses collections.
Melle B. : «ambassadrice des créatrices»
A linitiative de ce projet et commissaire de lexposition, Fiona Meadows parle de Mademoiselle B. comme de l«ambassadrice de ces créatrices». Elle est chacune dentre elles. Elle est «toutes les femmes à la fois» déclare larchitecte Karine Herman. A côté de la villa, chaque architecte parle de sa pièce préférée. La plus belle pièce de Fiona Meadows dans son propre intérieur : le Marché couvert à Saint-Denis : «Cela serait le plus beau garde-manger que je pourrai avoir dans mon frigidaire». Cette exposition, ludique et philosophique est une façon de démocratiser larchitecture, «une manière de donner au grand public lenvie de connaître des créateurs». Comme le souligne larchitecte Gaëlle Hamonic, il sagit bien pour chacune de ces maquettes «dune pièce de collection». «Une jolie parenthèse» dans leur travail darchitecte, précise-t-elle. Une exposition «poétique et problématique» conclut Fiona Meadows.
Visite des différentes pièces de la villa et présentation de ses architectes
Une pensée, une maquette
Lexposition na pas pour vocation de présenter une maison contemporaine. Elle est ludique. Il sagit dun grand jeu auquel se sont prêtés dix femmes architectes composant des univers de vie imaginaires dune dimension d1/6 d une maison réelle (comme la taille de Barbie par rapport à l'échelle humaine) dans un espace de 11 mètres de long. Au hasard de leur tirage au sort, elles ont créé les neuf pièces de la villa de Mademoiselle B. en laissant leur personnalité et leur talent sintégrer au décor. Chaque pièce était associée à un thème correspondant : «Blablabla Lounge», «Lunch Box», «Pet Land» Les pièces ne sont pas réellement définissables chez Mademoiselle B. Si son intérieur réfère à la réalité, il reste du domaine de limaginaire. La pièce «Treasure Island» créée par Anne-Françoise Jumeau et Emmanuelle Marin-Trottin fait office de garage mais aussi de grenier et de galerie dart.
Légèreté et complexité
Cest aussi loccasion de questionner la place de la femme dans notre société contemporaine, son rapport à la nourriture ou son désir de séduire. Chacune a quelque chose à raconter à travers lunivers de Barbie : à 30 ou 50 ans, habitant Paris, Lille ou Grenoble. Karine Herman crée un «endroit désirable» et théâtral dans lequel Mademoiselle B sapprête : «Beauty Building Space». Comme chaque femme, elle est complexe. «Elle peut être légère comme elle sait être sérieuse» déclare Gaëlle Hamonic, créatrice du coin salon de Mademoiselle B. en plastique et en «apesanteur». Légérie de Mattel paraît frivole. Elle aime la consommation mais elle collectionne des vêtements éthiques, créations des membres de lassociation de lOrganisation des architectes alternatifs, présidé par Patrick Bouchain. Ces vêtements sont exposés autour de la villa aux côtés de «la galerie des portraits» des créatrices par Mona Awad, des plats réalisés par lEcole supérieure de cuisine française et de bien dautres de ses collections.
Melle B. : «ambassadrice des créatrices»
A linitiative de ce projet et commissaire de lexposition, Fiona Meadows parle de Mademoiselle B. comme de l«ambassadrice de ces créatrices». Elle est chacune dentre elles. Elle est «toutes les femmes à la fois» déclare larchitecte Karine Herman. A côté de la villa, chaque architecte parle de sa pièce préférée. La plus belle pièce de Fiona Meadows dans son propre intérieur : le Marché couvert à Saint-Denis : «Cela serait le plus beau garde-manger que je pourrai avoir dans mon frigidaire». Cette exposition, ludique et philosophique est une façon de démocratiser larchitecture, «une manière de donner au grand public lenvie de connaître des créateurs». Comme le souligne larchitecte Gaëlle Hamonic, il sagit bien pour chacune de ces maquettes «dune pièce de collection». «Une jolie parenthèse» dans leur travail darchitecte, précise-t-elle. Une exposition «poétique et problématique» conclut Fiona Meadows.
Visite des différentes pièces de la villa et présentation de ses architectes
Fiche Technique
«La villa de Mlle B .»
Du 11 octobre 2007 au 27 janvier 2008
Une exposition conçue et réalisée par la Cité de larchitecture et du patrimoine et lInstitut français darchitecture (Ifa)
En partenariat avec Mattel France
Architectes de la Villa :
Dominique Jakob (Urban Cottage)
Anne-Françoise Jumeau et Emmanuelle Marin-Trottin (Treasure Island)
Isabel Hérault (Lunch Box)
Gaëlle Hamonic (Blablabla Lounge)
Florence Lipsky (I. T. Lab)
Karine Herman (Beauty Building Space)
Sophie Delhay (Body and Soul Boudoir)
Raphaëlle Hondelatte (Secret Garden)
Fiona Meadows (Pet Land)
«La villa de Mlle B .»
Du 11 octobre 2007 au 27 janvier 2008
Une exposition conçue et réalisée par la Cité de larchitecture et du patrimoine et lInstitut français darchitecture (Ifa)
En partenariat avec Mattel France
Architectes de la Villa :
Dominique Jakob (Urban Cottage)
Anne-Françoise Jumeau et Emmanuelle Marin-Trottin (Treasure Island)
Isabel Hérault (Lunch Box)
Gaëlle Hamonic (Blablabla Lounge)
Florence Lipsky (I. T. Lab)
Karine Herman (Beauty Building Space)
Sophie Delhay (Body and Soul Boudoir)
Raphaëlle Hondelatte (Secret Garden)
Fiona Meadows (Pet Land)