Question équipements techniques, l'école, livrée en décembre 2013, bénéficie d'une chaufferie granulés bois et d'une VMC double flux avec deux centrales de traitement de l'air différentes permettant de différencier la halle centrale et les salles de classe. "A l'intérieur, nous avons opté pour des enduits de terre crue, afin de réguler l'hygrométrie parfois trop basse. Ces enduits ont la particularité de retenir l'humidité. Même s'il n'y a pas encore de réel retour, la température est restée acceptable même lorsqu'il y a eu des pics de chaleur", relate Emmanuel Naud-Passajon qui concède que les résultats sont également liés à l'appropriation du bâtiment par ses usagers, notamment par le bon emploi des brise soleil orientables. L'assistance à maîtrise d'ouvrage suivra d'ailleurs l'évolution des consommations pendant deux ans et continuera à mener des actions de formation auprès des personnels communaux et éducatifs. L'école, susceptible d'évoluer, a même été pensée pour pouvoir accueillir de nouvelles classes, comme nous le confie Emmanuel Naud-Passajon : "Les réserves foncières existent et les réseaux sont en attente. Il y a une possibilité pour une ou deux salles supplémentaires ou pour un atelier par exemple". De quoi assurer sereinement l'avenir des écoliers de la commune.
Une école inspirée de l'architecture des séchoirs à tabac d'antan
G.N., le 22/07/2014