Interclima+Elec, le salon de l'efficacité énergétique s'ouvre à Paris

«Cette édition est différente des autres à plusieurs titres, puisque nous allons avoir des solutions qui, il y a encore deux ans, étaient très innovantes. Les solutions et produits rares d’il y a deux ans sont désormais totalement généralisés et performants, notamment en termes de produits, et de solutions d’énergies renouvelables», explique Philippe Brocart, directeur du salon Interclima+Elec, qui s’ouvre ce mardi à Paris. «Il reste beaucoup de chemin à parcourir pour sensibiliser l’ensemble de la chaine du bâtiment», ajoute t-il cependant.

Parmi les nouveautés de cette édition du salon dédié à l’efficacité énergétique dans le bâtiment, Philippe Brocart note la multiplication des systèmes combinés. «On ne résonne plus seulement par produits, mais en pensant à des ensembles, des systèmes. De même, on mélange dans un système un type d’énergie classique avec une énergie renouvelable». Autre nouveauté, Interclima+Elec développe un partenariat avec Action carbone, programme de compensation volontaire de l’association GoodPlanet créée par Yann Arthus-Bertrand. Ce partenariat vise à aider l’association dans ses projets sur la réduction des gaz à effets de serre.

Un salon pour tous les professionnels du bâtiment
Le salon, organisé en synergie avec IdéoBain, attend plus de 115.000 visiteurs, des installateurs aux maitres d’ouvrage en passant par les prescripteurs et les professionnels du négoce. De nombreuses conférences sont programmées jusqu’à vendredi. Elles concernent le notamment marché de la domotique, la réponse des installateurs face aux réglementations énergétiques ou encore l’eau chaude sanitaire solaire dans le résidentiel neuf.

Honneur à Kengo Kuma
Le prix energy performance – architecture award, initié lors de la précédente édition du salon en 2006, sera remis cette année à l’architecte japonais Kengo Kuma. Son dossier présentait trois projets architecturaux récents au Japon : le musée Hiroshige à Baton, l’Hôtel de ville de Yusuhara, et le Reposoir en adobe pour un Bouddha en bois, à Toyoura. Le jury qui lui remettra le prix le 5 février estime que Kengo Kuma est «représentatif d’une génération d’architectes qui privilégie une conception globale de l’architecture. Un bâtiment n’existe pas seul, et l’architecture durable passe, selon lui, par une vision à l’échelle urbaine du projet».