Sur les 86.000 personnes recensées par l'Insee comme étant " sans domicile fixe ", plus d'un tiers ont un travail. Par ailleurs, un sans-domicile sur deux a effectué une démarche pour trouver un logement au cours de l'année précédent l'enquête.
Au cours d'une semaine du mois de janvier 2001, en France métropolitaine, 86.500 adultes ont fréquenté au moins une fois un service d'hébergement ou de distribution de repas chauds. C'est ce que révèle une enquête-photographie de l'Insee qui précise aussi que parmi ces usagers de services d'aide, 63.500 adultes, accompagnés de 16.000 enfants (de moins de 18 ans), étaient sans domicile fixe.
S'y ajoutent environ 6.500 personnes, souvent des étrangers hébergés dans les centres d'hébergement pour demandeurs d'asile (CADA), les centres provisoires d'hébergement (CPH) ou les centres de transit.
Cette population est particulièrement difficile à recenser du fait de sa mobilité et de son exclusion sociale et les chiffres publiés par l'Insee sont plutôt dans la fourchette basse. L'Insee souligne d'ailleurs les limites de son enquête qui ne prend pas en compte certaines catégories de sans-abri, dont les SDF de courte durée, ceux qui ne font pas appel aux réseaux d'aide, ou encore ceux qui vivent dans de petites agglomérations dépourvues de structures d'aide.
Cette enquête devrait toutefois intéresser les acteurs du logement social car on y apprend notamment que seuls 28% des SDF sont inactifs (ndlr : ils ne cherchent pas ou plus d'emploi). La plupart sont chômeurs (43%), mais 29% d'entre eux ont un emploi.
Globalement, la moitié des SDF dispose d'un revenu mensuel inférieur à 380 euros (2.500FF) et un sur dix n'a aucune ressource.
Les entretiens avec les SDF révèlent par ailleurs que trois quarts des sans-abri ont déjà eu un logement personnel, principalement comme locataire, mais que la faiblesse de leurs revenus ne leur permet pas d'accéder à un logement indépendant. Environ 40% d'entre eux ont perdu leur logement au cours des 12 derniers mois.
Enfin, au cours de l'année précédant l'enquête, un sans-domicile sur deux a effectué une démarche pour trouver un logement. Les autres mettent en avant l'insuffisance de leurs revenus (43%), mais aussi le manque de document administratifs (feuilles de paye, titre de séjour... 17%).
S'y ajoutent environ 6.500 personnes, souvent des étrangers hébergés dans les centres d'hébergement pour demandeurs d'asile (CADA), les centres provisoires d'hébergement (CPH) ou les centres de transit.
Cette population est particulièrement difficile à recenser du fait de sa mobilité et de son exclusion sociale et les chiffres publiés par l'Insee sont plutôt dans la fourchette basse. L'Insee souligne d'ailleurs les limites de son enquête qui ne prend pas en compte certaines catégories de sans-abri, dont les SDF de courte durée, ceux qui ne font pas appel aux réseaux d'aide, ou encore ceux qui vivent dans de petites agglomérations dépourvues de structures d'aide.
Cette enquête devrait toutefois intéresser les acteurs du logement social car on y apprend notamment que seuls 28% des SDF sont inactifs (ndlr : ils ne cherchent pas ou plus d'emploi). La plupart sont chômeurs (43%), mais 29% d'entre eux ont un emploi.
Globalement, la moitié des SDF dispose d'un revenu mensuel inférieur à 380 euros (2.500FF) et un sur dix n'a aucune ressource.
Les entretiens avec les SDF révèlent par ailleurs que trois quarts des sans-abri ont déjà eu un logement personnel, principalement comme locataire, mais que la faiblesse de leurs revenus ne leur permet pas d'accéder à un logement indépendant. Environ 40% d'entre eux ont perdu leur logement au cours des 12 derniers mois.
Enfin, au cours de l'année précédant l'enquête, un sans-domicile sur deux a effectué une démarche pour trouver un logement. Les autres mettent en avant l'insuffisance de leurs revenus (43%), mais aussi le manque de document administratifs (feuilles de paye, titre de séjour... 17%).
