Soupçonnés d'avoir organisé l'hébergement d'une centaine de travailleurs sans papiers dans un foyer associatif du XIIIe arrondissement de Paris, neuf personnes avaient été placées en garde à vue, avant d'être remises en liberté sans qu'aucune charge ne soit retenue contre elles.

De source judiciaire, parmi ces personnes, trois devraient toutefois faire l'objet d'une convocation ultérieure devant le juge d'instruction chargé du dossier.

Une opération menée mardi matin par environ 400 policiers dans ce foyer avait abouti à l'interpellation de 116 personnes, essentiellement des sans-papiers.

Au moins 90 de ces travailleurs ont été placés en rétention administrative à Vincennes. Leur présentation à un juge des libertés et de la détention a débuté jeudi au Palais de Justice de Paris. Le juge doit se prononcer sur le prolongement de leur rétention pour une durée de quinze jours, dans l'attente d'une décision de la préfecture sur leur éventuelle expulsion du territoire. Quinze autres sans-papiers avaient également été interpellés mardi lors de cette opération mais leur situation administrative n'était pas précisée dans l'immédiat.

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