Le maire de Paris Bertrand Delanoë a déclaré mercredi que la ville avait relogé 13.000 personnes vivant dans un habitat insalubre depuis 2002 et que 2.000 familles le seraient d’ici à deux ans.
«Les moyens, on les trouvera, mais le problème c'est la masse d'habitat insalubre et le fait que les procédures sont très longues», a déclaré Bertrand Delanoë lors de sa visite mercredi de trois opérations de résorption de l'habitat insalubre de la SIEMP (société d'économie mixte de la Ville de Paris), dans les Xème et XIèmes arrondissements.
Et le maire d’ajouter : «J'ai demandé à plusieurs reprises au gouvernement de transférer à la Ville de Paris les compétences en matière d'habitat insalubre. Je n'ai pas de réponse. L'Etat a une responsabilité en matière d'éradication d'habitat insalubre, je ne trouve pas que son investissement soit à la hauteur de la situation».
Côté budget, rappelons qu’en 2005, la ville a mobilisé 39,5 millions d’euros pour éradiquer l'habitat insalubre. Pour 2006, celle-ci table sur un budget de 42 millions d’euros
«Quand on est arrivé, on a créé un observatoire de l'habitat insalubre et du saturnisme. Sur un gros millier d'immeubles repérés, il y en a déjà 500 traités», a souligné le maire de Paris. Avant d’ajouter pour expliquer les délais : «Il y a des complexités juridiques et on ne peut pas s'exonérer des règles légales».
Et le maire d’ajouter : «J'ai demandé à plusieurs reprises au gouvernement de transférer à la Ville de Paris les compétences en matière d'habitat insalubre. Je n'ai pas de réponse. L'Etat a une responsabilité en matière d'éradication d'habitat insalubre, je ne trouve pas que son investissement soit à la hauteur de la situation».
Côté budget, rappelons qu’en 2005, la ville a mobilisé 39,5 millions d’euros pour éradiquer l'habitat insalubre. Pour 2006, celle-ci table sur un budget de 42 millions d’euros
«Quand on est arrivé, on a créé un observatoire de l'habitat insalubre et du saturnisme. Sur un gros millier d'immeubles repérés, il y en a déjà 500 traités», a souligné le maire de Paris. Avant d’ajouter pour expliquer les délais : «Il y a des complexités juridiques et on ne peut pas s'exonérer des règles légales».
