La ministre de l'Ecologie Roselyne Bachelot a confirmé jeudi à Orléans l'abandon de la construction de nouveaux barrages sur le bassin de la Loire au profit de mesures alternatives de prévention des inondations. L'abandon de cette politique d'aménagement était souhaité par les associations écologistes.
Cette décision concerne deux ouvrages, le barrage de Chambonchard, sur le Cher, destiné au soutien d'étiage, dont l'Etat avait annoncé il y a trois ans qu'il ne le financerait pas, malgré son inscription au Plan Loire Grandeur Nature et celui du Veurdre, sur la Loire, à la confluence avec l'Allier, sur lequel l'Etat devait se prononcer en 1998 mais ne l'avait pas fait.
"Je confirme l'abandon du projet de Chambonchard. Des mesures alternatives sont prêtes et finalisées pour fournir en eau le secteur de Montluçon, avec des financements de l'Etat à un taux très élevé", a dit la ministre, lors d'une réunion extraordinaire du comité syndical de l'établissement public Loire (EPL, ex-EPALA).
"Pour ce qui est du Veurdre, l'orientation de ma politique est de développer des solutions alternatives. Le Veurdre n'est pas ma priorité", a poursuivi la ministre, en réponse aux questions posées par le président de l'EPL, le sénateur Eric Doligé (UMP).
Elle n'a cependant pas totalement exclu que le dossier soit rouvert dans dix ans, "s'il est prouvé, à la suite des opérations que nous allons mener, que le barrage reste utile".
Pour prévenir les inondations, la ministre souhaite accélérer les travaux dans le lit de la Loire et sur les levées pour respecter les objectifs pris en 1999. "Je veux résorber le retard d'ici deux ans", a-t-elle dit.
Dénonçant "le gaspillage des énergies et la sous utilisation des moyens", elle a en outre préconisé une meilleure coopération entre l'Etat et les collectivités locales, par le biais du renforcement des pouvoirs de coordination du préfet.
Mme Bachelot a enfin annoncé qu'elle soutiendrait la candidature d'Orléans pour l'implantation d'un institut français, voire européen, de prévention des inondations, lors d'une prochaine réunion, le 17 octobre, des ministres européens de l'environnement.
Rappelons que ces programmes de barrages et de digues sur la Loire avaient été lancés à la suite d'une crue qui avait causé la mort de 8 personnes.
"Je confirme l'abandon du projet de Chambonchard. Des mesures alternatives sont prêtes et finalisées pour fournir en eau le secteur de Montluçon, avec des financements de l'Etat à un taux très élevé", a dit la ministre, lors d'une réunion extraordinaire du comité syndical de l'établissement public Loire (EPL, ex-EPALA).
"Pour ce qui est du Veurdre, l'orientation de ma politique est de développer des solutions alternatives. Le Veurdre n'est pas ma priorité", a poursuivi la ministre, en réponse aux questions posées par le président de l'EPL, le sénateur Eric Doligé (UMP).
Elle n'a cependant pas totalement exclu que le dossier soit rouvert dans dix ans, "s'il est prouvé, à la suite des opérations que nous allons mener, que le barrage reste utile".
Pour prévenir les inondations, la ministre souhaite accélérer les travaux dans le lit de la Loire et sur les levées pour respecter les objectifs pris en 1999. "Je veux résorber le retard d'ici deux ans", a-t-elle dit.
Dénonçant "le gaspillage des énergies et la sous utilisation des moyens", elle a en outre préconisé une meilleure coopération entre l'Etat et les collectivités locales, par le biais du renforcement des pouvoirs de coordination du préfet.
Mme Bachelot a enfin annoncé qu'elle soutiendrait la candidature d'Orléans pour l'implantation d'un institut français, voire européen, de prévention des inondations, lors d'une prochaine réunion, le 17 octobre, des ministres européens de l'environnement.
Rappelons que ces programmes de barrages et de digues sur la Loire avaient été lancés à la suite d'une crue qui avait causé la mort de 8 personnes.