Lapeyre vient de mettre au point un tout nouveau procédé de traitement à cur du bois extérieur : le Wood Protect. Qualifiée de révolutionnaire, cette innovation pourrait bien détrôner le PVC de sa place de leader du marché des menuiseries extérieures.
Si le PVC détient 64% des parts du marché de la menuiserie extérieure (fenêtre), le bois, qui nen détient que 18%, pourrait bien revenir sur le devant de la scène de la menuiserie extérieure. Cest du moins le défi que compte relever Lapeyre avec son «traitement révolutionnaire à cur du bois». Issu de la chimie verte, ce traitement confère au bois utilisé en extérieur stabilité, durabilité et résistance aux agressions extérieures (humidité, insectes, champignons UV).
Six années de recherche auront été nécessaires au pôle Recherche et Développement Bois de Lapeyre, dirigé par Silham El Kasmi, pour mettre au point cette innovation ! Baptisé Wood Protect et breveté Lapeyre, le traitement développé est en fait un anhydride mixte, entièrement naturel, composé de dérivés dhuiles de colza et de tournesol (acides gras) et dun dérivé dacide acétique (anhydride acétique), qui agit sur lensemble des composants du bois et modifie sa composition chimiques par « greffage ». Les molécules de lanhydride mixte se fixent ainsi aux molécules de cellulose, dhémicellulose et de lignine du bois pour les protéger des attaques biologiques (champignons, insectes...) et de lhumidité.
Le processus dimprégnation seffectue en deux étapes : «limprégnation» en autoclave qui permet lanhydride mixte de pénétrer au cur du bois par le vide et la pression ; et le «greffage» qui consiste à tremper le bois dans un bain du même anhydride chauffé à plus de 100°C. Un processus dimprégnation qui ne change pas la variation dimensionnelle du bois ni ses propriétés mécaniques.
Des qualités prouvées
Pin, sapin, chêne, eucalyptus Wood Protect sadapte à toutes les essences du bois. Et les résultats sont probants ! Le bois traité possède en effet des caractéristiques dhydrophobicité très élevées. A titre dexemple, langle de goutte (qui caractérise lhydrophobicité) est de 93° pour un chêne traité Wood Protect, contre seulement 15,7° pour un chêne non traité. De même pour la résistance à leau. Des tests de résistance à leau pendant 24 heures révèlent un taux de gonflement de 8% pour un chêne non traité et de seulement 0,9% pour un chêne traité.
Au-delà de la stabilité dimensionnelle, de son caractère hydrophobe et dune résistance aux agressions biologiques, ce nouveau traitement permet également de conserver les propriétés esthétiques et mécaniques du bois. «Le traitement du bois ne change rien à la mise en uvre», assure en effet Silham El Kasmi.
Un bémol toutefois : aucune colle ni solution de finition du marché n«accroche» au bois traité. Lapeyre a ainsi dû mettre au point une colle et une solution de finition appropriées.
La commercialisation des produits « Wood Protect » est dores et déjà fixée à septembre 2006 avec une gamme de volet battants et daccessoires complémentaires. Si le bois traité Wood Protect est garanti 30 ans, en revanche, aucun tarif na encore été défini !
Quant au développement du procédé, Lapeyre reste ouvert «Nous nexcluons pas de vendre ce procédé sous licence», déclare Roger Deloison, directeur industriel et logistique du groupe Lapeyre. Et peut-être même au-delà du secteur du bâtiment A suivre !
Six années de recherche auront été nécessaires au pôle Recherche et Développement Bois de Lapeyre, dirigé par Silham El Kasmi, pour mettre au point cette innovation ! Baptisé Wood Protect et breveté Lapeyre, le traitement développé est en fait un anhydride mixte, entièrement naturel, composé de dérivés dhuiles de colza et de tournesol (acides gras) et dun dérivé dacide acétique (anhydride acétique), qui agit sur lensemble des composants du bois et modifie sa composition chimiques par « greffage ». Les molécules de lanhydride mixte se fixent ainsi aux molécules de cellulose, dhémicellulose et de lignine du bois pour les protéger des attaques biologiques (champignons, insectes...) et de lhumidité.
Le processus dimprégnation seffectue en deux étapes : «limprégnation» en autoclave qui permet lanhydride mixte de pénétrer au cur du bois par le vide et la pression ; et le «greffage» qui consiste à tremper le bois dans un bain du même anhydride chauffé à plus de 100°C. Un processus dimprégnation qui ne change pas la variation dimensionnelle du bois ni ses propriétés mécaniques.
Des qualités prouvées
Pin, sapin, chêne, eucalyptus Wood Protect sadapte à toutes les essences du bois. Et les résultats sont probants ! Le bois traité possède en effet des caractéristiques dhydrophobicité très élevées. A titre dexemple, langle de goutte (qui caractérise lhydrophobicité) est de 93° pour un chêne traité Wood Protect, contre seulement 15,7° pour un chêne non traité. De même pour la résistance à leau. Des tests de résistance à leau pendant 24 heures révèlent un taux de gonflement de 8% pour un chêne non traité et de seulement 0,9% pour un chêne traité.
Au-delà de la stabilité dimensionnelle, de son caractère hydrophobe et dune résistance aux agressions biologiques, ce nouveau traitement permet également de conserver les propriétés esthétiques et mécaniques du bois. «Le traitement du bois ne change rien à la mise en uvre», assure en effet Silham El Kasmi.
Un bémol toutefois : aucune colle ni solution de finition du marché n«accroche» au bois traité. Lapeyre a ainsi dû mettre au point une colle et une solution de finition appropriées.
La commercialisation des produits « Wood Protect » est dores et déjà fixée à septembre 2006 avec une gamme de volet battants et daccessoires complémentaires. Si le bois traité Wood Protect est garanti 30 ans, en revanche, aucun tarif na encore été défini !
Quant au développement du procédé, Lapeyre reste ouvert «Nous nexcluons pas de vendre ce procédé sous licence», déclare Roger Deloison, directeur industriel et logistique du groupe Lapeyre. Et peut-être même au-delà du secteur du bâtiment A suivre !