CONTESTATION. Le Grand Prix de l'urbanisme 2022, Franck Boutté, lance un mouvement destiné à "protéger la qualité des projets" et à améliorer les rapports entre maîtrises d'œuvre et d'ouvrage. L'ingénieur a dénoncé les comportements d'un grand promoteur dans une tribune.
"L'urgence est réelle, et la ville est une question trop belle, importante et cruciale, pour être traitée comme une vulgaire marchandise", écrit Franck Boutté, dans un communiqué. Le Grand Prix de l'Urbanisme 2022, dirigeant et fondateur de l'Atelier Franck Boutté, tire la sonnette d'alarme.
Dans un texte publié sur les réseaux sociaux et adressé à la presse, il dénonce les "comportements" d'acteurs de l'immobilier "qui conduisent à défaire la qualité des projets, tout en mettant à mal l'équilibre économique de structures 'partenaires'" et en revenant sur leurs engagements en matière de transition écologique.
Des pratiques "non-éthiques et humiliantes"
Ces derniers mois, son agence d'ingénierie et de conception environnementale a quitté des équipes lauréates de plusieurs projets. La raison ? L'impossibilité, selon Franck Boutté, "de trouver un accord à la hauteur des ambitions affichées lors des concours, ou après avoir été remis indûment en concurrence. Les soi-disant 'partenaires de projet' ne doivent plus être considérés comme de vulgaires fournisseurs de service, corvéables à merci pendant les phases concours, mais éjectables dès les projets gagnés", s'insurge-t-il. Des comportements que des confrères et partenaires de la maîtrise d'œuvre, ingénieurs, architectes, paysagistes et urbanistes, ont également "subi", pointe-t-il.
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