Avec la directive sur les produits de construction, les industriels doivent progressivement garantir leurs produits par le "marquage CE". Mais, à l'image des fabricants de laine minérale ou des industriels du béton, beaucoup associent ce marquage obligatoire à une certification volontaire plus exigeante.
Le 1er mars 2003 au plus tard, le "marquage CE" sera apposé sur tous les produits isolants relevant des normes EN enregistrées par les Etats. Cette exigence est loin d'embarrasser les industriels du secteur qui, dans leurs très grande majorité, ont pris les devants. " Les laines minérales manufacturées destinées au bâtiment et commercialisées par nos industriels respectent déjà la norme EN 13 162 et sont marquées CE" explique Pierre Delayen, président du Syndicat National des Fabricants d'Isolants en Laine Minérales Manufacturées (FILMM).
Mais dans le cas des laines minérales, le marquage CE ne couvre que deux performances : la résistance thermique (et le lambda), et le classement en réaction au feu type "euroclasse".
Par ailleurs, la caractéristique majeure - résistance-lambda - repose sur une déclaration issue d'un essai de type Initial mais n'est pas suivie d'un contrôle par tierce partie indépendante.
Aussi, pour renforcer le niveau de qualité de leurs produits, les industriels de la laine minérale se sont engagés depuis 15 ans dans une démarche de certification volontaire beaucoup plus exigeante que le marquage CE. "Seule une certification peut avoir un rôle efficace vis à vis de la confiance que les usagers pourront accorder à l'exactitude des déclarations des industriels" précise Pierre Delayen.
En effet, outre un abaissement des niveaux de qualité des contrôles, un marquage CE qui ne serait pas soutenu par une certification pourrait entraîner une concurrence biaisée entre les industriels qui respecteraient scrupuleusement les exigences de la norme et ceux qui s'en affranchiraient, explique-t-on au sein du FILMM.
Concrètement, les industriels des laines minérales regroupés au sein du FILMM (Echophon, Kanauf, Poliglas, Rockfon, Rockwool, Eurocoustic, Isover, Ursa) apposent les deux marques sur leur produits et ont édité une brochure explicative de leur démarque diffusée dans les réseaux de négoce.
On retrouve cette attitude volontariste chez les industriels du béton. Cette industrie très diversifiée n'a également pas attendu la date dite "obligatoire" du marquage CE, pour se lancer dans cette démarche.
Ces industriels - qui représentent plus de 1 000 usines (avec une moyenne de 20 salariés par unité)- ont demandé au CERIB (Centre d'Études et de Recherches de l'Industrie du Béton) que tous les référentiels NF actualisés soient disponibles dès l'entrée en vigueur du marquage CE.
Par ce moyen, ils veulent ainsi conforter l'image de qualité de leurs produits en maintenant, en parallèle du marquage CE, la certification volontaire NF de garantie d'aptitude à l'emploi (DTU, fascicules du CCTG) au fur et à mesure de sa parution. Les secteurs concernés en 2003 sont l'assainissement, la maçonnerie, la fumisterie et la voirie.
Des plaquettes d'information seront également réalisées, en partenariat avec l'Afnor Certification, en vue de mieux faire comprendre le marquage CE et sa complémentarité avec le marquage NF aux utilisateurs des produits en béton.
Mais dans le cas des laines minérales, le marquage CE ne couvre que deux performances : la résistance thermique (et le lambda), et le classement en réaction au feu type "euroclasse".
Par ailleurs, la caractéristique majeure - résistance-lambda - repose sur une déclaration issue d'un essai de type Initial mais n'est pas suivie d'un contrôle par tierce partie indépendante.
Aussi, pour renforcer le niveau de qualité de leurs produits, les industriels de la laine minérale se sont engagés depuis 15 ans dans une démarche de certification volontaire beaucoup plus exigeante que le marquage CE. "Seule une certification peut avoir un rôle efficace vis à vis de la confiance que les usagers pourront accorder à l'exactitude des déclarations des industriels" précise Pierre Delayen.
En effet, outre un abaissement des niveaux de qualité des contrôles, un marquage CE qui ne serait pas soutenu par une certification pourrait entraîner une concurrence biaisée entre les industriels qui respecteraient scrupuleusement les exigences de la norme et ceux qui s'en affranchiraient, explique-t-on au sein du FILMM.
Concrètement, les industriels des laines minérales regroupés au sein du FILMM (Echophon, Kanauf, Poliglas, Rockfon, Rockwool, Eurocoustic, Isover, Ursa) apposent les deux marques sur leur produits et ont édité une brochure explicative de leur démarque diffusée dans les réseaux de négoce.
On retrouve cette attitude volontariste chez les industriels du béton. Cette industrie très diversifiée n'a également pas attendu la date dite "obligatoire" du marquage CE, pour se lancer dans cette démarche.
Ces industriels - qui représentent plus de 1 000 usines (avec une moyenne de 20 salariés par unité)- ont demandé au CERIB (Centre d'Études et de Recherches de l'Industrie du Béton) que tous les référentiels NF actualisés soient disponibles dès l'entrée en vigueur du marquage CE.
Par ce moyen, ils veulent ainsi conforter l'image de qualité de leurs produits en maintenant, en parallèle du marquage CE, la certification volontaire NF de garantie d'aptitude à l'emploi (DTU, fascicules du CCTG) au fur et à mesure de sa parution. Les secteurs concernés en 2003 sont l'assainissement, la maçonnerie, la fumisterie et la voirie.
Des plaquettes d'information seront également réalisées, en partenariat avec l'Afnor Certification, en vue de mieux faire comprendre le marquage CE et sa complémentarité avec le marquage NF aux utilisateurs des produits en béton.
