Selon Debout la République, la France aurait perdu en 10 ans, près d'un million d'emplois industriels. Le candidat a donc fait de l'emploi son combat prioritaire, estimant qu'il serait possible de recréer ce million d'emplois grâce à une nouvelle politique économique s'appuyant sur une défense solide (monnaie compétitive, protectionnisme « intelligent », loi de patriotisme économique) et grâce à une attaque performante (plan industriel, baisse des charges pour les petites entreprises).

Aussi, le candidat souverainiste propose-t-il la sortie de la monnaie unique pour passer à l'euro-franc, une monnaie nationale intégrée à un système monétaire européen, dont l'euro pourrait rester l'unité de compte. La valeur flexible de l'euro-franc serait mieux adaptée à la structure de l'économie nationale dans un cadre mondialisé. Les exportations seraient ainsi favorisées.

 

Pour les petites entreprises, Nicolas Dupont-Aignan estime que ce sont celles qui créent de l'emploi en France, en ne délocalisant pas comme les grands groupes. Deux mesures fortes seront donc décidées : la diminution de moitié de l'impôt sur les sociétés pour les bénéfices réinvestis sur le sol national pour les entreprises de moins de 250 salariés, et l'exonération de cotisations sociales pendant cinq ans pour le recrutement d'un chômeur de longue durée dans une TPE (moins de 10 salariés).

 

A propos de l'industrie : "Je fais campagne pour une industrie protégée. Je propose donc l'instauration d'un protectionnisme intelligent. Si on veut éviter une hémorragie industrielle, il faut réduire les charges sociales des entreprises françaises et taxer aux frontières les produits qui arrivent de l'étranger. Sans ça, on ne pourra pas lutter contre la concurrence déloyale des pays émergents". Europe 1, 02/02/2012.

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