En dépit de l'opposition du Pakistan, la Banque mondiale a conclu lundi que l'Inde pouvait poursuivre la construction d'un barrage au Cachemire indien.
Selon l'agence Press Trust of India (PTI), l'expert nommé par la Banque mondiale, le professeur suisse Raymond Lafitte, a rejeté dans son rapport toutes les objections soulevées par le Pakistan concernant la construction du barrage au Cachemire indien, demandant simplement à l'Inde d'abaisser la hauteur du barrage, prévue à 144,5 mètres, d'un mètre cinquante.
Depuis des années, Islamabad juge que l'érection en cours du barrage hydroélectrique de Baghliar, au Cachemire indien, viole le traité de partage des eaux fluviales qu'il a signé en 1960 avec New Delhi et négocié avec l'aide de la Banque mondiale, rappelle PTI.
Pour rappel, le traité de 1960 entre l'Inde et le Pakistan porte sur le bassin de l'Indus et divise entre les deux pays six rivières prenant leur source au Cachemire indien ou le traversant. Il interdit notamment à l'Inde d'affecter le cours de trois fleuves alimentant le Pakistan - l'Indus, le Chenab et la Jhelum -, mais l'autorise à produire de l'électricité à partir de ceux-ci. Pour New Delhi, le barrage sur la rivière Chenab (sud du Cachemire), un chantier d'un milliard de dollars, ne viole pas le traité. Islamabad rétorque qu'il pourrait affecter l'irrigation de sa province du Punjab (est). Les deux voisins sont engagés depuis début 2004 dans un difficile processus de paix, qui porte notamment sur le territoire disputé du Cachemire.
Raymond Lafitte a remis lundi ses conclusions à des diplomates indiens et pakistanais à Berne (Suisse) qui devaient les transmettre à leurs gouvernements. Un responsable du ministère indien des Ressources en eau a confirmé que la décision de Raymond Lafitte serait examinée et qu'un communiqué serait publié.
Depuis des années, Islamabad juge que l'érection en cours du barrage hydroélectrique de Baghliar, au Cachemire indien, viole le traité de partage des eaux fluviales qu'il a signé en 1960 avec New Delhi et négocié avec l'aide de la Banque mondiale, rappelle PTI.
Pour rappel, le traité de 1960 entre l'Inde et le Pakistan porte sur le bassin de l'Indus et divise entre les deux pays six rivières prenant leur source au Cachemire indien ou le traversant. Il interdit notamment à l'Inde d'affecter le cours de trois fleuves alimentant le Pakistan - l'Indus, le Chenab et la Jhelum -, mais l'autorise à produire de l'électricité à partir de ceux-ci. Pour New Delhi, le barrage sur la rivière Chenab (sud du Cachemire), un chantier d'un milliard de dollars, ne viole pas le traité. Islamabad rétorque qu'il pourrait affecter l'irrigation de sa province du Punjab (est). Les deux voisins sont engagés depuis début 2004 dans un difficile processus de paix, qui porte notamment sur le territoire disputé du Cachemire.
Raymond Lafitte a remis lundi ses conclusions à des diplomates indiens et pakistanais à Berne (Suisse) qui devaient les transmettre à leurs gouvernements. Un responsable du ministère indien des Ressources en eau a confirmé que la décision de Raymond Lafitte serait examinée et qu'un communiqué serait publié.