La filiale indienne du chimiste américain Dow Chemical a dû suspendre la construction d'un centre de recherche dans l'ouest de l'Inde. Motif : le site est considéré comme «sacré» par la population.
La construction d'un centre de recherche par la filiale indienne du chimiste américain Dow Chemical, sur le site de Chakan, à 160 km de Bombay, a pour l'heure été reportée. A la demande de la secte hindoue des Warkaris, le ministre de l'Etat du Maharashtra, Vilasrao Deshmukh, a en effet ordonné la semaine dernière la suspension du chantier.
La mauvaise réputation de Dow Chemical
Suite à l'accident de 1984, les Hindous redoutent une pollution des rivières des environs réputées «sacrées». Il y a une vingtaine d'années, quelque 40 tonnes de gaz toxique mortel s'étaient en effet échappées d'une usine de pesticides du géant américain, se répandant sur 20 km² et faisant plusieurs dizaines de milliers de morts.
Dow a rétorqué qu'il ne s'agissait nullement d'un site industriel, mais seulement d'un centre de recherche sur la purification des eaux et les économies d'énergie, devant employer 500 personnes. Le groupe a dit «discuter avec les autorités pour résoudre le conflit».
La mauvaise réputation de Dow Chemical
Suite à l'accident de 1984, les Hindous redoutent une pollution des rivières des environs réputées «sacrées». Il y a une vingtaine d'années, quelque 40 tonnes de gaz toxique mortel s'étaient en effet échappées d'une usine de pesticides du géant américain, se répandant sur 20 km² et faisant plusieurs dizaines de milliers de morts.
Dow a rétorqué qu'il ne s'agissait nullement d'un site industriel, mais seulement d'un centre de recherche sur la purification des eaux et les économies d'énergie, devant employer 500 personnes. Le groupe a dit «discuter avec les autorités pour résoudre le conflit».