L’incinérateur de Gien-Arrabloy (45), qui avait dû fermer en 2005 pour cause de rejets de dioxines beaucoup plus élevés que la norme, est maintenant en conformité avec la réglementation européenne. Les contrôles effectués depuis la remise en service de l’usine en début d’année en attestent, selon la société chargée de son exploitation.

L’incinérateur de Gien-Arrabloy (45), qui avait été arrêté en 2005 à cause de rejets de dioxines trop élevés, et dont la préfecture avait autorisé la réouverture en janvier dernier, est désormais en conformité avec la réglementation. Selon la société Cideme, qui exploite l’incinérateur pour le compte du syndicat mixte de traitement des déchets des régions de Gien et Châteauneuf-sur-Loire (soit 130.000 habitants), les résultats des analyses sur les fumées à la cheminée sont maintenant inférieurs à la norme européenne fixée à 0,1 ng/Nm3.

En août 2004, le contrôle annuel de l'installation avait montré des émissions de dioxines (un polluant cancérigène) à 221 nanogrammes par m3, soit 2.000 fois la norme européenne. L'incinérateur avait été arrêté le 28 décembre 2005, pour non conformité aux normes européennes en vigueur à compter de cette date.

L'usine d'incinération d'ordures ménagères (UIOM) de Gien- Arrabloy est en service depuis 1999. Elle est basée sur un procédé dont deux seuls exemplaires sont implantés en France (l’autre est à Mulhouse). Elle comprend deux lignes constituées de fours à lit fluidisé rotatif d'une capacité nominale de 5 t/h chacune, et un système de récupération énergétique sous forme d'électricité.

La société Cideme, qui exploite l’UIOM, fait partie du groupe Tiru, qui est une filiale à 51% d'EDF.

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